Plus jusqu'au boutiste dans son adéquation entre esthétique et métaphysique que Sunshine ou Interstellar qu'il rappelle parfois, Ad Astra oublie au passage de créer toute émotion (là où les deux précédents films, malgré leurs gros sabots par moments m'avaient pris aux tripes). J'ai donc basculé dans un ennui assez agréable (bercé par la voix de Brad Pitt et la musique de Max Richter), oubliant les incohérences scientifiques et les daddy issues pénibles.
Drôle de film si grand qu'il en devient négligeable, si intimiste qu'il sonne totalement vide.

Asoliloque
6
Écrit par

Créée

le 31 janv. 2020

Critique lue 150 fois

Asoliloque

Écrit par

Critique lue 150 fois

D'autres avis sur Ad Astra

Ad Astra
lhomme-grenouille
5

Fade Astra

Et en voilà un de plus. Un auteur supplémentaire qui se risque à explorer l’espace… L’air de rien, en se lançant sur cette voie, James Gray se glisse dans le sillage de grands noms du cinéma tels que...

le 20 sept. 2019

206 j'aime

13

Ad Astra
Behind_the_Mask
9

L'espace d'un instant

Il faut se rappeler l'image finale de The Lost City of Z : celle de cette femme qui franchit symboliquement une porte ouverte sur la jungle pour se lancer à la recherche de son mari disparu. Ce motif...

le 18 sept. 2019

175 j'aime

24

Ad Astra
Moizi
9

« Le silence éternel de ces espaces infinis m'effraie. »

Film absolument sublime, sans nul doute le meilleur Gray que j'ai pu voir et l'un des meilleurs films se déroulant dans l'espace. J'ai été totalement bluffé, je me doutais bien que le véritable sujet...

le 24 sept. 2019

121 j'aime

15

Du même critique

Resident Evil: Village
Asoliloque
5

Critique de Resident Evil: Village par Asoliloque

A l'instar de Resident Evil 7, Village fait parfaitement illusion dans sa première partie, proposant une chouette ambiance gothique et horrifique, laissant croire à des environnement semi-ouverts par...

le 10 mai 2021

9 j'aime

Unbelievable
Asoliloque
9

Critique de Unbelievable par Asoliloque

Unbelievable est une série essentielle. Déjà parce qu'elle montre comment réaliser une série sur le viol sans basculer dans le torture porn, sans déshumaniser ses victimes, sans créer de fascination...

le 13 oct. 2019

8 j'aime

Backcountry
Asoliloque
7

Critique de Backcountry par Asoliloque

L'ultra-réalisme est la principale qualité de ce survival qui assume d'être chiant pendant 3 quarts d'heure pour ensuite prendre aux tripes avec 3 fois rien. Loin d'être aussi émouvant et marquant...

le 2 mai 2015

6 j'aime