Fade Astra
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le 20 sept. 2019
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Les films de science fiction mettant en scène des astronautes sont à la mode ces dernières années. Souvent appuyé par des bandes sons magistrales, des images sublimes et une belle histoire émouvante. Ah non... Ad Astra échoue sur le dernier point.
Même si le speech semble plutôt allechant avec la relation Père Fils, celle ci s'avere aussi insipide qu'elle est finalement. D'une froideur extreme, d'une emotion cadaverique. On attend, on se pose des questions, on suit notre cher Roy en quête de la vérité. Cette vérité qui n'est finalement que son histoire, son histoire bouleversée par l'absence d'amour paternel. Une negligence qui l'a tout de même poussé brillamment à sa destinée de suivre son père... Mais avec une vie personnelle baclée.
Cet homme en quête de sa vérité, aux objectifs bien opposés à ceux de son père, est interprété (une fois de plus) avec brio par Brad Pitt. De ce coté là, les trois films majeurs des années 2010 concernant l'odyssée spatiale s'appuient tous sur un protagoniste principal brillamment interprété. Dans l'ensemble c'est bien joué, c'est bien filmé, la symphonie de Max Richter donne quelques frissons. Mais Ad Astra est plat, l'histoire est finalement terriblement banale, avec beaucoup de raccourcis, dépourvue d'émotions. On se doit d'être emerveillé par quelque chose qui n'arrivera jamais, on se doit d'être bouleversé par quelque chose qui n'arrivera jamais, on se doit d'être choqué par quelque chose qui n'arrivera jamais.
Vous m'avez compris, Ad Astra peche beaucoup sur ce point, et ce point est vital pour les films de ce genre.
Quelque peu péteux, on a l'impression que James Gray cherche à créer sa propre légende. Il s'est, comment dirais je, perdu lui aussi au milieu des astres ; dommage.
Créée
le 20 sept. 2019
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