Dans cinquante ans, ce film aura les même problèmes qu'à sa sortie, et que tous les films de cette époque auront : à peine né, et déjà vieilli ! Et pas en fût de chêne...Ouch ! Cette déco dans les appart', ces coupes de cheveu, bon sang ...Ce qui est dingue c'est de constater comment de simples détails arrivent à prendre le pas sur tout le reste : mise en scène et scénario compris...Vous me direz ça en dit long sur leur teneur qualitative...C'est sûr , hé hé !
Après, pour la défense de Figgis, on peut lui concèder tout de même un certain talent dans cette façon de caler son rythme sur celui de ses acteurs, tout en tension et nervosité sourde ; et sur celui du L.A. de l'époque, néon blafard et synth' pop de pacotille . C'était assez bien vu.
Malheureusement, surement trop concentré là dessus, il en oublie très vite son scénar' qui s'effiloche au fur et à mesure qu'avance l'intrigue, qui finit par ne plus en être une...
Téléphoné au possible dans sa deuxième partie, sans parler d'un final abracadabrantesque, Affaires Privées n'est sauvé du naufrage que par le duo Garcia/Gere , avec un net avantage au deuxième, plutôt surprenant, et bon, dans le rôle du psychopathe .
Bof quoi !