Père et fils ne forment pas toujours le meilleur des duos

Après avoir trop joué avec la Terre et ses ressources l'humanité est partie s'installer sur Nova Prime (qui n'est pas la planète d'Optimus) pour continuer d'exister. Les premiers temps sont assez difficiles car les humains doivent affronter des aliens qui envoient des Ursas (non pas des oursins) - créatures peu sympathiques qui détectent les humains grâce à leur peur. Mais tout va changer grâce à celui qui allait devenir le général Raige (Will Smtih). Il élimine les Ursas sans problèmes car il a supprimé la peur de son esprit ("l'effacement"). De quoi le surnommer l'effaceur ? Pas sûr que Schwarzy apprécie...


Les années ont passé depuis les premiers faits d'armes de Raige. Ce dernier pense prendre sa retraite sous peu et profite de sa dernière mission pour emmener son fils Kitai (Jaden Smith) avec lui histoire de resserrer les liens entre eux (papa étant souvent absent). Comme il s'agit d'une mission d'entraînement, un Ursa est embarqué dans le vaisseau. Manque de bol, le vaisseau est touché par une pluie d'astéroïdes et se crashe sur une planète placée en quarantaine depuis quelques siècles... la Terre. Tout le monde est mort sauf Kitai et son père (qui a les jambes brisées et une artère sectionnée). De quoi passer du temps entre père et fils ? Même pas, la balise permettant d'envoyer un appel à l'aide ne marche pas et la seconde se trouve dans une autre partie du vaisseau, située à environ 100 km' de là où ils se trouvent.


Kitai se voit donc charger de faire la distance et de lancer l'appel à l'aide, son père le guidant à travers un environnement hostile (la nuit il fait très froid donc Kitai doit atteindre des "points chauds", il doit aussi utiliser des capsules pour respirer...). Le voilà donc parti sur une planète où "la nature a repris ses droits". Raige et Kitai vont donc devoir apprendre à collaborer ensemble s'ils veulent se tirer de là.


Et c'est parti pour l'aventure qui... déçoit un petit peu. Je passe sur Kitai que je ne trouve pas très convaincant, les 100 km' rapidement avalés et une faune dangereuse au début mais qu'on ne voit plus vraiment par la suite pour aborder quelques éléments : d'une part la survie de Kitai grâce au sacrifice de l'aigle. Là-dessus j'ai trouvé l'image assez sympa' (pour lui rembourser sa dette ? Encore que tous les petits ont été tués... Ou alors parce qu'il le prenait sous son aile maintenant qu'il n'avait plus d'enfants ?), pas trop chargé d'explications et de pathos.


Par contre la survie de Raige est déjà un peu plus difficile à avaler : arriver à survivre plusieurs jours alors qu'il se vide de son sang... Les Rangers sont vraiment forts !


La référence à Moby Dick m'a surpris, plutôt dans le bon sens.


Le truc sur l'effacement est assez intéressant et surprenant car il ne s'agit pas tant de dompter sa peur - comme c'est souvent le cas - mais de la supprimer, purement et simplement en dépit du danger qui existe. D'où la phrase de Raige : "comprends-moi bien Kitai : le danger est bien réel, mais la peur est un choix."


En somme le film n'est pas extraordinaire mais contient quelques bonnes idées, la quête de reconnaissance de Kitai est un peu rapide à mon goût mais les quelques paysages que l'on peut voir permette de voyager.

Anvil
5
Écrit par

Créée

le 30 oct. 2015

Critique lue 254 fois

Anvil

Écrit par

Critique lue 254 fois

D'autres avis sur After Earth

After Earth
Kokuzoku
2

Fils approche. Papa a une surprise pour toi...

- C'est quoi ? C'est quoi ? Une voiture ? - Non mieux. - Un avion ? - Non encore mieux. - Mieux qu'un avion ? Je vois pas. - Un film ! Rien que pour toi. - Aaaaaaaah !!! Un film ? J'ai le droit a un...

le 7 juin 2013

78 j'aime

6

After Earth
Dou
4

Critique de After Earth par Dou

Je ne dirai qu'une seule chose : " La peur n'est pas réelle, la peur est un choix. " Voilà ce que j'ai retenu de ce film.

Par

le 7 juin 2013

77 j'aime

24

After Earth
guyness
2

Con comme une balise

Ouf ! Je touche enfin au but, j'en ai presque fini avec les bollockbusters© de l'été. Non, parce qu'à une exception près, je redoute un peu d'écrire pour 25eme fois la même critique. L'angoisse de la...

le 9 oct. 2013

68 j'aime

18

Du même critique

March Comes in Like a Lion
Anvil
9

Une première saison magistrale

Les 22 premiers épisodes de March comes in like a lion m'ont bluffé. Le réalisateur Shinbo Akiyuki et le studio Shaft livrent une prestation de haut vol. La dernière fois qu'un animé traitant de...

le 22 mars 2017

24 j'aime

11

L'Habitant de l'infini
Anvil
9

Un manga que l'on aime... à l'infini !

La sortie cette semaine d’une édition pour le vingtième anniversaire de la parution française de l’Habitant de l’Infini de Hiroaki Samura constitue un formidable prétexte pour parler de ce manga...

le 2 nov. 2016

16 j'aime

To Your Eternity, tome 1
Anvil
8

Va, vis et deviens

En novembre dernier, Yoshitoki Oima débutait une nouvelle série au Japon. Quelques cinq mois plus tard, le premier volume arrive en France ! Que nous réserve-t-il ? Changement.s dans la...

le 19 avr. 2017

15 j'aime

4