Survival Urbain.
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Enfin ce tremblement de terre !
Oui parce que le début de cet Aftershock, est à l'image de ce que nous avait offert Eli Roth dans son Hostel avec son atmosphère festive de franche camaraderie à la recherche du frisson sexuel au milieu de boîtes de nuit et de filles dénudées. Ca cadre sur les formes avantageuses à l'image de ce long plan suivant la démarche chaloupée d'une fille en maillot de bain, petit bout de viande qui n'existera que le temps de sa plastique. Malgré quelques petits détails saupoudrés au cours de discussions qui viendront renforcer un peu le caractère très caricatural de ces personnages en quête de rapprochements, l'ensemble s'éternise et on attend avec impatience que les choses s'emballent.
Et lorsque les premières secousses frappent ce petit groupe nouvellement formé, on prend un virage serré vers le film catastrophe. Les corps sont malmenés sans détours au milieu de la panique et très vite, le chacun pour soit ressort. Le cas classique de l'événement dramatique qui vous fait brusquement revoir toutes vos priorités, la peur, l'horreur et le comique d'un membre baladeur balayant d'un grand revers de la main toute superficialité.
Le mode survie est lancé. Loin d'être au bout de nos émotions, le film va alors s'orienter vers le survival glauque, reléguant les secousses sismiques au second plan avec l'entrée en scène d'une nouvelle menace. Certes, celle ci est toute trouvée pour permettre de continuer à glisser dans l'horreur mais elle amène un côté malsain gratuit et haletant qui recoupe par moment avec les petites incartades du début.
Aftershock n'est donc pas à mettre devant tous les yeux car passé le cap de la catastrophe, il devient particulièrement violent et sadique, mettant les corps et les esprits à mal sans aucune pitié.
Sans rien révolutionner, lorgnant vers la dynamique d'un Hostel, affiliation à peine masquée sur l'affiche, il remplit finalement son contrat jusqu'à la dernière minute.
Créée
le 19 juil. 2020
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