Assis à la terrasse d'un café du vieux Rome, mon costard parfait d’Américain enfilé et une créature de rêve à mes côtés, caractéristique d'une aventure sans lendemain, j'observe. J'observe avec attention l'homme qui se trouve à une table du restaurant d'en face. Il porte un blouson de cuir malgré la chaleur, et semble plongé dans une intense réflexion.
Tout d'un coup, une voiture débarque dans la rue. Ma cible la conduit. Je me lève, et me précipite vers mon véhicule. Je vois l'homme en face qui lui choisis de se lancer à sa poursuite à pieds. Drôles de manières, ces agents russes.
La course-poursuite s'engage alors, très rythmée, les angles de caméras se succèdent et les cadres se composent dynamiquement à l'écran, ce qui donne un effet 'comics' très appréciable. La bande-son qui l'accompagne possède certains thèmes qui restent en tête.
La poursuite continue, longtemps. Elle passe par différents lieux, emprunte différentes voies, se montre assez créative mais accuse quelques longueurs, surtout vers la fin. Cependant, elle m'entraîne, et me fait aimer mes nouveaux coéquipiers. J'échange avec plaisir avec eux, tout en veillant à remettre le joueur d'échecs à sa place.
Lorsque vient la fin, j'ai envie de recommencer. J'ai envie de revivre ces scènes d'actions au découpage toujours intéressant. Je ne suis pas James Bond, j'arrive à me créer ma propre identité.
Un gage de qualité dans mon métier.