Quand les Japonais t’en foutent plein la gueule, ils font pas semblant.

Akira, sorti en 1988, est l’adaptation d’un manga de SF bien violent. Tokyo n’est mangé une méga explosion début XXIeme siècle, et la ville est plongée dans le chaos. Gangs de motatrd vénèrs, résistance sévèrement réprimée, êtres aux pouvoirs étranges et incontrôlables, l’univers présenté est extrêmement sombre. Et c’est une poignée de jeunes conduisant des motos du futur qui vont tenter de se dresser contre le système et sauver un de leur pote, habité par ces mystérieux pouvoirs, liés à la légende d’Akira, la source de l’explosion méga-classe du premier plan du film.
C’est un chef-d’œuvre.
Animation aux petits oignons, même encore aujourd’hui. Scénario riche, violence, personnages torturés, univers crédible, personnages forts, tout est là. L’iconographie très parlante exclue tout discours superflue, la ville fourmillant d’autant de détails que le film ne présente de scènes marquantes.
Ca sert à rien de s’éterniser dessus, il faut voir ce film, c’est de la pure science-fiction, bien éloignée des films édulcorés que nous sert Hollywood (qui a d’ailleurs acheté les droits, et qui avait proposé Chris Nolan à la réal). Comme dirait un autre personnage d’animé : « ça troue le cul ».