Alabama Monroe par LeSuricateMag
“The Broken Circle Breakdown” est le nouveau film de Félix van Groeningen. Ce long métrage est un mélodrame intense dont le thème principal abordé est l’amour et ses complications.
Au départ, c’est l’histoire simple de deux êtres qui se rencontrent par hasard, tombent amoureux et fondent une famille. Seulement voilà, leur bonheur sera de courte durée. En effet, ils vont devoir traverser une expérience douloureuse qui va remettre en question leur couple jusqu’à la crise existentielle.
Lui, Didier (Johan Heldenbergh), est un artiste musicien. Il joue du banjo dans un groupe. Elle, Elise (Veerle Baetens), est une artiste du corps. Elle gère un studio de tatouages. Dès la première rencontre, c’est le coup de foudre. Ils se marient. Très vite, le couple donne naissance à une petite fille Maybelle (Nell Cattrysse). Cette famille attachante, à tendance un peu écolo-bio, vit à la campagne, possède ses animaux. Bref, le quotidien de toute famille avec ses problèmes et ses petits bonheurs. Mais ce bonheur à trois sera ébranlé par l’annonce de la maladie de Maybelle.
A 6 ans, la fillette tombe gravement malade. Chaque parent vit l’annonce de la maladie à sa manière tandis que Maybelle se bat contre le cancer sur son lit d’hôpital. Elise et Didier sont conscients qu’ils doivent se battre pour soutenir leur fille. Mais vu leurs convictions religieuses et politiques différentes, auront-ils la force, le courage de se battre ?
Avec ce film, Félix van Groeningen (connu pour « La Merditude des Choses en 2009) reste toujours aussi talentueux. Il nous revient cette fois-ci avec une histoire simple mais poignante d’un couple qui se déchire autour d’un drame familial.
La musique de fond est particulièrement adaptée au thème dramatique et les passages musicaux sont très folks.
Vous l’aurez sans doute compris, « The Broken Circle Breakdown » (traduction littérale « la panne du cercle cassé ») est un long métrage très bien construit, sur une histoire d’amour qui se déconstruit et qui je peux vous l’assurer, nous laisse finalement pantois.
Céline Poissonier