Alad’2 est le nouveau bijoux d’inventivité du réalisateur ultra prometteur Lionel steketee, déjà reconnu pour son excellent « crocodile du bostwanga » d’une rare justesse d’écriture.
Ce qui étonne au premier abord et nous satisfait, nous spectateurs, de part une esthétique léchée qui peux concurrencer sans rougir des films tels que blade runner et drive.
Les caméos de bigflo et oli ou de Gérard Depardieu, qui nous rappelle avec intelligence les meilleures scènes des visiteurs, nous épate par la forme de conviction que peux dégager ce film.
Chaque réplique du duo antipathique Jamel/Kev nous montre que Steketee dirige sa comédie psychodramatique avec brio.
En outre, je ne cacherais pas que je trouve les diffamations dont le réalisateur parisien fait preuve d’une grande lâcheté car celui-ci a prouvé avec des œuvres fortes comme « les nouvelles aventures de cendrillon » qu’il est l’héritier logique d’Arthur Benzaquen.
Le film Alad’2, dont le titre subtil nous intrigue par son originalité orientale, évoque des thématiques fortes et émet une critique satirique de la France, de même que l’accent très léger employé par Jamel Debbouze me laisse muet sur sa prestation remarquable qui vaudrait à elle seule une nomination aux oscars du meilleur film étranger.
Je n’ai qu’une chose a ajouter, qu’Éric Zemour retourne dans sa tombe car nous tenons ici la preuve juste que la culture orientale en film est gratifiante pour une jeune société en manque de repères.