Albert à l'ouest par Lucas Perrier
Après le carton international que fut Ted, Seth MacFarlane se replonge dans la réalisation pour nous servir un western bien décalé. Dans le Far West, il y a donc un million de façons de mourir. Et c'est ce qu'Albert nous apprend dès le début du film, annonçant clairement la couleur de départ. Loser pathétique, éleveur de moutons, Albert est donc une sorte d'antithèse pure au vrai personnage du cowboy renforçant alors l'aspect comique déjà présent. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que Seth MacFarlane s'en donne vraiment à cœur joie côté humour car on a droit aux clichés habituels à ces films, des blagues pipi-caca bien en-dessous de la ceinture et d'autres à la limite du racisme, mais qu'importe, puisque le délire est assuré en permanence. À cela s'ajoute une histoire assez inexistante et trop prévisible où l'on se demanderait presque si ce n'est qu'un simple prétexte pour balancer des blagues en pagaille. Le film part même dans un délire propre à lui pendant quelques minutes pour montrer à quel niveau de débilité absolu il peut arriver. On y découvre aussi une belle brochette d'acteurs en passant par Charlize Theron, Liam Neeson, Amanda Seyfried, Neil Patrick Harris ou Giovanni Ribisi, tous bien ancrés dans le délire de Seth MacFarlane. A noter aussi une jolie reconstitution du Far West avec des plans de paysages magnifiés par une superbe photographie. Albert À L'Ouest est donc une comédie typique américaine doté d'un humour bien gras et rempli de conneries pour un public avertit. Néanmoins, le film se révèle assez décevant par rapport à Ted où les tranches de rigolades étaient vraiment plus intenses. Un humour particulier donc à ne réserver qu'à un public friand de ce genre d'humour.
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