Quand l'Arnacoeur rencontre Snatch qui rencontre Hitch qui rencontre la comédie française

5* sur l’échelle de comédies française : 1 rire = 1*. Donc exemple OSS 117 : 10* / Asterix aux JO : 1* ( a quand la note 0 ? ).

On peut donc rire 5 fois pour un film très court (1 H 30 ) c'est acceptable. Heureusement qu'il a été hyper cut et ça se sent un peu. Ça passe du coq à l'âne parfois, limite film à sketches mais au moins on y passe pas la nuit et le rythme est inégale mais relativement dynamique.

Le pitch, quoique bon, m'inquiétait vachement. Comme un sentiment de déjà vu. Et bien... le projet Alibi.com est évacué en 5 min à la fin du défilé des caméos ( à part le caméo-méta de La Fouine qui est un véritable moment de gêne ). Alibi.com est juste un moyen d’introduire une situation quiproquoesque. Le reste du film est un classique empilement de mythos de plus en plus casse gueule. On retombe donc très vite sur les rail des comédies romantiques françaises vue/revues et revues.

Les petits plus : de la narcolepsie ( maladie ou rien que la définition Larousse peut me tuer de rire ). Bonne idée mais évacué en 2 scènes alors que ça aurait pu être une récurrence intéressante. Des clins d’œil pop tout le long du film avec Back to the future, Snatch, Star Wars, Assassins Creed et surement plein d'autres que j'ai zappé. Ils sont amenés avec des sabots de malade mais bon perso j'aime quand on me fait des clins d’œil.

Bref, perso j'ai regardé ça en faisant la vaisselle et la cuisine et c'est le compagnon Idéal. Je ne comprend pas pourquoi les bonnes idées ne sont qu'effleurées mais j'ai rit 5 fois, en 1H30. Je regrette pas de l'avoir vu et en plus on sent que les mecs se sont fait plaisir en le faisant.