Le temps d'écrire cette critique, qu'on en finisse.
Je reste dans l'attente depuis le début du film, mais en secret, que l'histoire ne commence réellement. Pas la vraie histoire d'Alice puisque j'ai ouïe dire que c'était une libre interprétation, mais le reste... tout le reste. Alors quand rien de fou, de surprenant ou même de particulier (dans un sens assez général) ne se passe alors que j'assiste à l'entrée de l'acteur principal (Johnny Depp) je me dis que c'est peut-être ça le Alice de Mr Burton. Je ne vais pas te gâcher le film (je ne saurais même pas quelle scène te raconter qui mériterait de l'être en effet...) mais voilà, en gros:
Tim Burton a complètement changer l'intention d'origine de l'histoire. Aucun personnage à l'origine si singulier (j'aurais même dis "personnage à la folie la plus démonstrative") ne semble ici fidèle à lui-même. L'ensemble perd ainsi ce qui semble avoir été l'essence originale de cette histoire.
Alors comment faire un scénario à partir d'une histoire à laquelle on a enlever tout son intérêt?
Tu fais comme dans toutes les histoires à gros budget et sans scénario: tu la transformes simplement en "quête".
Combattre untel mais il me faut l'épée de Xantar ou je sais pas quoi et aussi l'amulette magique de... pfff. Laisse. Une quête de seconde zone (j'avoue, j'ai inventer pour l'amulette) qui semble plus être un prétexte à croiser tout les personnages originaux du Alice de Lewis Caroll sans s'encombrer de complications scénaristiques qui ne manqueraient pas d'apparaître si les protagonistes d'origine avaient simplement fait leur boulot. Être bizarres, originaux, surprenants.
Tout juste de temps en temps un lapin sous cocaïne, semble-t-il, pour donner le change de la bizarrerie qui a dû régné ici autrefois.
On se retrouve à peine consolé par l'aspect esthétique de ce film qui n'a selon moi rien d'aussi inventif que le dessin animé de Walt Disney (seul dessin animé de Walt Disney qui peut se voir au delà de cette "Disneyterie" si typique de la marque, et si ennuyeuse). Aucune surprise visuelle d'aucune sorte, juste une vulgaire copie "Alicisée" d'un truc qui se situerait entre Charlie et la Chocolaterie et Le Monde de Narnia.
Aucune réelle surprise. Je pourrais résumer aussi simplement que cela le Alice au pays des Merveilles de Tim Burton (si seulement il s'était contenté de faire un film prévisible). J'aurais pu me contenter de dire cela, d'autant qu'il y a beaucoup de films sans vraiment de réelles surprise qui sont potables quand-même.
Oui mais voilà. Ici, on parle d'Alice au Pays des Merveilles. Un roman dans lequel on pourrait rester plusieurs jours sur une page du livre tellement les idées foisonnent dans tout les sens. Parce que le haut et le bas n'existent pas vraiment là-bas. Parce que là bas les gens sont fous.
Ou peut-être est-ce nous.
Pas de malaise donc avec cette interprétation libre de l'histoire d'origine. Aucun malaise. Soyez rassurez. Tim Burton a réussi à transformer l'une des plus belles folie de la littérature en simple block buster comme ceux qui ont de la 3D dedans pour les rendre hyper bien tavu. Très simple pour que ça plaise à tout le monde. Et tellement insipide que la chose la plus délirante que tu auras vu en regardant ce film sera le MAXI pop-corn que tu auras acheté pour l'occasion.
Alice au Pays des Merveilles de Tim Burton, ou le seul "Alice..." qui ne soit pas du tout de l'autre côté du miroir, mais plutôt bien rangé dans une étagère à côté d'un dossier d'étude de marcher pour un film qui "pourrait bien rapporter à max à condition d'avoir des acteurs bancable" dixit Mr le comptable.
ça fait rêver on t'a dit!