GET AWAY FROM HER, YOU BITCH!
Ellen Ripley dérive dans l'espace depuis près de cinquante ans lorsqu'elle est secourue et rapatriée sur une station spatiale proche de la Terre.
A son réveil, elle apprend qu'une colonie s'est installée sur Lv-426, la planète sur laquelle s'est écrasé le vaisseau extra-terrestre de son cauchemar.
Un second opus signé James Cameron qui, grand fan du premier Alien, fournit un travail gigantesque pour poursuivre l'oeuvre. Cameron enrichit ici la mythologie autour des xénomorphes initiée par Ridley Scott et nous présente plus en détail le fonctionnement de cette société Alien.
Le scénario ramenant Ripley face aux créatures et plutôt très bien ficelé et l'attitude de l'héroïne très cohérente. Ce second volet, très logiquement, accorde une part un peu plus importante à l'action et si on est moins dans le huis clos(stro), les moments de tension intense restent bel et bien présents (on sursaute...).
En début de film, la multiplication des personnages et l'équipage de Marines post Vietnam sous perf de testostérone et aux personnalités très clichées m'ont donné certaines craintes qui se sont très vite envolées, chacun d'eux ayant été utilisé de manière très juste. Seul le personnage de la petite fille aux cris stridents et redondants s'est révélé assez agaçant. Pas de bol, il est l'une des pierres angulaires du scénario.
Le score peu subtil et très militaire de James Horner m'a moins séduit mais s'inscrit dans la dynamique surboostée de l'équipage.
Malgré sa longueur, aucun temps mort, aucune longueur; le film se déroule sans jamais être subi. Le perfectionnisme de Cameron et sa volonté d'en montrer beaucoup rendent le film un peu plus daté que son prédécesseur mais reste terriblement contemporain malgré presque 30 ans d'évolution technologique. Aliens reste un excellent et captivant second volet et un épisode marquant la suite de la saga de son empreinte.