James Cameron c'est un mec, il aime les meuf qu'elles ont des couilles

CONTIENT DES SPOILERS
Cette analyse a été réalisée dans le cadre d'une évaluation en première année de Licence études cinématographiques à l'université de lille 3. Ceci est le fruit du travail commun de @Julien_De-re et @Asher



Introduction



Aliens, le retour est un film de James Cameron sortie en 1986, deuxième volet de la saga initié par Ridley Scott avec Alien, le huitième passager en 1979. 

Ce dernier est un réalisateur et producteur britannique, l'un des plus renommé dans le monde de la science-fiction. C'est à la suite de l’accueil mitigé de Les Duellistes, son premier film, qu'il décide, après s'être rendu compte du potentiel des films à effets spéciaux en voyant le premier Star Wars en 1977, de réaliser Alien, le huitième passager.
Le film remporte un grand succès critique et commercial. Lorsque la Twentieth Century Fox envisage une suite, Ridley Scott est occupé sur d'autres films comme Blade Runner ou Legend , la société a donc besoin d'un autre réalisateur, James Cameron est approché alors que Terminator n'est pas encore sorti, si le film est un succès il réalisera la suite du film de Scott.
Car si aujourd'hui James Cameron est un grand nom du cinéma (réalisateur de Titanic, Avatar, deux énormes succès au box office), à l'époque il n'avait à son actif que le film Piranha 2- Les Tueurs Volants. Terminator étant un succès, il s'attaque à Aliens, Le Retour.


La saga Alien s'enregistre dans le domaine de la science-fiction horreur.

La science-fiction est un genre tout d'abord littéraire qui s'est ensuite transmis à d'autre arts comme la bande-dessinée ou le cinéma. L'anticipation, l'uchronie (un passé alternatif), le temps, l'utopie (un monde meilleur), la dystopie (post-apo, fausse utopie), ainsi que la science sont les thèmes principaux de la science-fiction. Le périple de ce genre au cinéma commence dès la naissance de celui-ci, le cinéma des premiers temps nous offres des œuvres comme Voyage Dans La Lune de Georges Méliès en 1902. S'en suis Metropolis de Fritz Lang en 1927, La Machine a Explorer le Temps de George Pal en 1960, Star Wars de Georges Lucas en 1977 et continue encore de nos jours.


Comment s'inscrit Aliens, Le Retour dans la saga ?


Tout d'abord nous étudierons l'évolution du personnage de Ripley à travers les deux premiers films, en abordant l'image de la femme forte et de l'esprit maternelle. Ensuite nous étudierons la notion de suite, en comparant les différences des deux opus, voir si Alien, le huitième passager évoque lui aussi le thème de la maternité, ainsi que chercher à comprendre l'évolution de l'alien.



1) L'évolution d'Ellen Ripley



Alien, le huitième passager , Ridley Scott (1979)


Lorsque l'on découvre Ellen L. Ripley dans Alien, le 8ème passager, premier film de la saga, nous sommes en 2122, lieutenant de première classe, elle part pour une mission avec un équipage de six autres personnes durant laquelle elle doit ramener sur Terre un important chargement de minerais. Alors dans un hyper-sommeil dans des caissons pour la durée du voyage, l'ordinateur du Nostromo les réveillent car une sorte de message SOS a été capté. L'équipage doit alors, selon la procédure de la "Compagnie" rechercher de possibles nouvelles formes vivantes. Trois hommes de l'équipage vont alors s'équiper de leurs combinaisons afin d'explorer l'épave d'où provient le message SOS. L'épave est en fait un énorme vaisseau d'origine extraterrestre dans lequel Kane, l'un des 3 explorateurs, tombe sur une sorte de couveuse protégée des dégâts du temps par « une sorte de champ ». Alors qu'il s'approche de l'un des œufs, l'un d'eux réagit à sa présence en s'ouvrant, et la créature qui s'y trouve lui saute au visage.

Kane est alors ramené dans son vaisseau dans le coma, avec la créature toujours accroché à lui mais après quelques temps, elle lâche prise et décède. Kane apparaît en bonne santé jusqu'au repas où un embryon alien lui sort du ventre et s'enfuit. L'équipage fait tout pour le retrouver mais il a rapidement muté en une créature incroyablement forte et les membres de l'équipage seront un par un tué par le monstre. La seule survivante sera Ripley qui décidera de détruire le vaisseau et de s'échapper à bord d'une navette de secours. Cependant on découvrira dans l'ultime scène que l'Alien s'était caché dans la navette, elle le tuera en ouvrant le sas du véhicule spatial et en le désintégrant par le feu du réacteur auquel il s'était accroché. Avant de prendre place dans un caisson d'hyper-sommeil elle enregistre un message SOS expliquant qu'elle est la seule survivante de l'équipage du Nostromo.


Dans ce premier film donc, Ellen Ripley n'est pas clairement identifiée comme le personnage principal jusqu'aux quarante-cinq dernières minutes du film. Ripley est présentée comme un lieutenant à bord du Nostromo, elle est un membre pleinement compétent, elle n’est pas forcement aimée et respectée et, est même parfois ignorée (à tord) comme quand l’androïde laisse finalement rentrer Kane à l'intérieur du vaisseau contre l'avis de Ripley.
Le personnage n'est pas exagéré, elle est physiquement faible mais se sert brillamment de son intelligence pour finalement survivre.
D'abord présentée comme une proie dans ce premier volet, elle devient grâce aux épreuves qu'elle traverse, la femme forte que l'on retrouve dans le deuxième volet de la saga réalisé par James Cameron sept ans plus tard dans Aliens, Le Retour.


                               *Aliens, Le Retour, James Cameron (1986)*
2179, Ellen Ripley a passé 57 ans en hyper-sommeil et sa navette de secours a dérivé dans l'espace. Elle est récupérée et ramenée sur une immense station spatiale en orbite terrestre. Ellen passe ensuite devant une commission d'enquête qui cherche à comprendre pourquoi elle a dû détruire le Nostromo mais elle n’est pas prise au sérieux par les militaires quant à la présence de xénomorphes (les aliens) sur la planète LV-426 où se posa son équipage, planète où maintenant plusieurs familles de colons ont été envoyées en mission de « terraformage ». Après la disparition de ces derniers, Ripley décide d’accompagner une escouade de marines dans leur mission de sauvetage et d’affronter à nouveau les xenomorphes.

La femme forte
La femme forte est un thème récurrent dans le cinéma de James Cameron (Terminator, True Lies, Titanic, Avatar), mais la plus emblématique c'est bien Ellen Ripley et l'on doit cela au réalisateur qui la place non plus en tant que victime mais bien en tant que prédateur.
Dans le premier film, Ripley entre en action seulement quand elle n'a pas le choix, dans Aliens, le retour elle s'est endurcit et une fois dans l'équipe de la marine spatiale dirigée pour tuer les hordes d'extraterrestres, elle a bien l'intention de se montrer aussi dure que les autres, mais avec beaucoup plus d'intelligence que tout les gros bras autour d'elle. Quand la mission tourne mal, c'est Ripley, et non le commandant de l'unité,terrorisé, qui prend des mesures de manière à sauver les soldats encore vivant.
Pendant le reste du film, Ripley est une véritable leader elle va mener la guerre et réussit à vaincre les xénomorphes quasiment seule.


La figure maternelle

Pour ce point il est important de noter aussi qu'au retour sur la station, Ripley apprend que sa fille (dans une scène supprimée mais présente dans la version longue), qui avait 9 ans dans le premier film est décédée à 66 ans.
Ce film développe la nature maternelle de Ripley grâce à l'introduction de Newt, un enfant de colons gravement traumatisé en voyant sa famille dévorée et utilisée comme corps de reproduction. Ripley prend soin de Newt en lui donnant par exemple un verre d'eau, en nettoyant son visage, en arrêtant l'interrogatoire des militaires quand il devient trop violent, en l'attachant dans la voiture au moment d'aller récupérer les survivants dans le nid des aliens, elle sait comment lui parler et la réconforter de manière à ce qu'elle se pense en sécurité tant qu'elle est avec Ripley.
Quand Newt est capturée par les Aliens, Ripley est anéantie, elle refuse de la laisser mourir, elle met donc sa propre vie en danger pour aller la sauver car pour elle la potentielle mort de Newt serait un échec en effet elle trouve en elle une manière de se racheter dans son rôle de mère qu'elle n'a pas pu tenir avec sa véritable fille.
Le climax du film nous montre un duel de mère entre la Reine Alien et Ripley, chacune se battent pour protéger leurs enfants (la reine ses œufs et Ripley qui a trouvé en Newt un enfant de substitution). Il montre la nature protectrice instinctive chez les mères quelque soit l'espèce, cette fin nous amène même à nous demander si les aliens sont vraiment « mauvais». Lors de cet affrontement nous n'avons plus aucun doute sur le fait qu'Ellen à complètement changée depuis la fin du premier film.



2) La suite



Depuis plusieurs années les producteurs misent sur des films moins nombreux mais plus chères, et si un film plaît il est alors renouvelé pour une suite. Les suites permettent aux spectateurs de retrouver leurs personnages préférés dans plusieurs aventures qui se suivent à travers différents contextes mais souvent en suivant le même schéma scénaristique que le premier volet. D'autres façons de suivre un univers sont les remake, reboot, préquel, spin-off et crossover ainsi les Majors peuvent fidéliser un public et atteindre une plus grande notoriété afin de mobiliser plus de fonds pour le financement de projets futurs.

Quelles différences avec le premier Alien ?


Dans le second volet de la saga Alien, des différences importantes à noter viennent tout d'abord de la volonté de James Cameron, très admirateur du travail de Ridley Scott, de ne pas faire un simple remake du premier film mais de créer une véritable suite. Il fait celle-ci avec de nouveaux éléments notamment l’apparition d'une équipe de militaire, qui remplace les employés d'une société commercial du premier opus qui n'avait aucun moyen de défense. Autre nouveauté, la présence d'une horde d'aliens plutôt qu'un seul. Si sur le Nostromo la supériorité numérique des hommes pouvait compenser leur faiblesse, il n'en est pas de même sur LV-426, où ce sont les aliens les plus nombreux et, en un groupe intelligemment bien organisé, attaque de toutes parts. D'autres éléments fondateurs de la suite sont le passage du temps depuis le premier épisode, et le changement de lieu. L'emplacement du deuxième film a beau avoir été découvert par Ripley et le spectateur dans le premier, il n'est véritablement exploité que dans cette suite. En effet, si la présence de l'alien dans le premier opus empiète sur le terrain de l'être humain, à l'instar de l'extra-terrestre de The Thing ou des zombies dans La nuit des morts-vivants, la situation s'inverse dans le second film où c'est l'homme qui vient déranger les aliens dans leur habitat, d'abord par la colonisation puis par l'arriver des soldats.

Nouveau traitement du thème de la maternité


Cependant la véritable différence du deuxième film est Ellen Ripley. Alors que Ridley Scott ne s'occupait que peu du côté maternelle du personnage, mais en représentait une autre forme avec le vaisseau appelé "mère", seule entité rassurante face au froid de l’espace, James Cameron, quant à lui, développe comme dans d'autre de ses films cette partie de Ripley ainsi que des aliens. Si elle s'attache à Newt, la reine mère alien s'attache à ses œufs et c'est sur ce principal axe narratif, du combat des mères pour sauver mutuellement leurs enfants, que se développe le deuxième combat de Ripley contre les aliens. En effet le thème de la maternité est abordé différemment dans le premier opus. En ce qui concerne Ripley, c'est un personnage solitaire qui, comme le reste de l'équipage du Nostromo, ne pense qu'à rentrer chez elle. À l'écart du reste de la bande, elle ne s'attachera jamais vraiment à ses coéquipiers, la seule figure social qui ressortira vraiment de Ripley sera l'attachement qu'elle créer avec le chat. Dans la suite, elle est davantage rattachée au rôle de mère adoptive envers Newt, ce qui lui vaut d'être plus identifiée comme une femme qui prend des responsabilités importantes tout en prenant le dessus sur ses angoisses pour faire face à la menace alien. La maternité contraste avec le rôle de femme forte, un atout dans le jeu de Cameron, qu'il réutilisera avec Michelle Rodriguez, en tant que miliaire garçonne et musclée dans Avatar(2009), une version plus récente de Vasquez (interprété par Jenette Goldstein) dans Aliens, et Sigourney Weaver dans un rôle similaire à celui de Ripley, réfléchi et autoritaire.

L'évolution de l'alien.


En ce qui concerne les aliens, dans le premier opus l'unique représentant est asexué, seulement représenté comme le monstre anti-humain qu'il est, il ne sera jamais apparenté à aucun mode de fonctionnement qui pourrait l'identifié à une femelle ou à un mâle. C'est sur ce point que se fonde un élément principal des xénomorphes, ils ne fonctionnent comme aucune autre forme de vie découverte par l'homme auparavant. La peur de l'alien renverrait donc à la peur de l’inconnu. Cette peur est primordiale chez l'être humain, c'est ce qui le pousse à chercher des réponses à ses questions. Une de ces questions est "sommes-nous seul dans l'univers?", c'est ce à quoi l'alien répond dans un film sorti à une époque de conquête spatiale. Si le film de Ridley Scott met en avant la bestialité d'un monstre dont le seul but est de détruire l’humanité, le film de James Cameron développe un côté plus compréhensif chez ces créatures, elles y sont présentées comme des animaux. En effet elles sont apparentées à des fourmis ou des abeilles, avec une reine-mère qui enfante et commande les ouvrières, si les xénomorphes sont vraiment semblables à ces animaux, ils sont donc des femelles, mais ils ne sont pas vraiment comparable à ce que nous connaissons car étant extraterrestre ils obéissent à d'autres lois naturelles. Malgré tout, si ces créatures doivent être comparées à des vies terrestres, elles s'apparente plus à des parasites qui se nourrissent d'un corps étranger pour prendre vie tout en détruisant l'individu en question. La seule figure qui fait réellement face à Ripley dans l'ensemble de ses critères, c'est-à-dire en tant que femme forte et que figure maternelle, est la reine mère qui protège les œufs et contrôle au doigt et à l’œil les autres aliens, qui semblait jusqu'alors indomptable et régie par la seule loi de l'instinct de prédation. Malgré leurs fonctionnement différent, les aliens restes des créatures biologiques, tel que l'homme ou les les animaux, et ainsi une évidence se dresse devant le spectateur, celle que si les humains n'avais pas été piller les richesses d'autres planètes, ils n'auraient en aucun cas découvert les aliens qui, de ce fait, n'ont cherchés qu'à ce défendre de l'invasion. Belle métaphore de la colonisation.


3) Analyse de la séquence



la séquence étudiée se trouve de 1:49:55 à 1:55:18 de la version cinéma (première version) du film


Aliens, le retour est un film réalisé par James Cameron en 1986,

c'est une suite direct du film de Ridley Scott de 1979 Alien, le huitième passager.
Ripley après 57 ans de dérive spatiale est retrouvée par hasard.
Après un court retour à la vie normal dans une base, elle retourne sur la planète LV426 où une colonie humaine ne donne plus de signe de vie.
Elle y est donc envoyée avec un commando de Space Marines afin de faire un état des lieux.
Il se trouve que les colons se sont fait capturés par les aliens. Ripley retrouve un enfant du nom de Newt qu'elle prend sous son aile pour combler le vide en elle causé par les années d'hyper sommeil, qui l'ont séparé de sa famille. Après une première confrontation contre une horde d'aliens, des soldats mourront. Suite à ça ils veulent quitter la planète le plus vite possible mais leurs vaisseau se fait détruire ils doivent donc en trouver un autre afin de partir. Encore doivent-ils survivre jusque là car les aliens attaquent leurs refuge et enlève Newt pour s'en servir comme incubateur. Ripley refuse de la laisser mourir et part donc essayer de la sauver.
Dans cette séquence, l'attachement que voue à l'enfant est l'un des principaux thème du film, celui de la maternité, ce qui le différencie au premier tout en étant une suite logique.


La séquence s'ouvre sur le réveil de Newt, emprisonnée comme prise dans une toile d'araignée impuissante, le raccord regard avec l’œuf nous la montre comme spectatrice de la naissance de la créature qui va lui donner la mort. Après le crie de Newt, la musique jusqu'alors mystérieuse et plutôt calme s'emballe.

La musique apparaît alors pour Ripley, qui croyait Newt morte, comme un sursaut de nouvel espoir.
Alors qu'elle n'était qu'une mère abattue, elle apparaît pendant un travelling arrière comme déterminée et transformée en super soldat, en détruisant l’œuf elle interrompt la naissance d'un Alien.
Le montage rapide et l'accélération de la musique accentue la tension de la scène.
Pendant qu'elle défait Newt de ses liens les seules mots que lui prononce Ripley sont :
«  Accroche toi . Tiens bon » Elle la réconforte mais on peut également interpréter cette phrase comme des paroles adressée à elle même.
Elle la prend alors dans ses bras comme son enfant et s’enfuie.
Lorsque Ripley stoppe sa course, la musique et les bruits s’arrêtent, ce qui va provoquer une rupture dans la scène. Nous arrivons maintenant dans un moment de contemplation.
Un regard hors champ nous indique qu'une menace est présente, elle sera révélée juste après avec le plan d'ensemble qui suit.
En se retournant elle s’aperçoit de la présence de la Reine Alien en pleine ponte. Le système reproductif alien est présenté avec un panoramique vers la gauche, un champ contre champ est initié, il nous montre la réaction de Ripley par rapport à ce qu'elle voit. Un panoramique vers le haut ainsi que la lumière dans son dos nous montre toute la grandeur de la reine Alien, Ripley apparaît minuscule face à elle. S'ensuit un jeu de regard au ralenti entre Ripley et les différents Alien présent, avec en fond sonore la respiration de la Reine Alien, dans ce moment l'action est comme figé. Ellen nous apparaît prise au piège mais en menaçant les œufs alien avec son lance flamme trouvera une sorte d'accord avec la Reine Alien après un dialogue muet.
Si l'alien domine Ripley dans des plans en plongé, Ellen est montrée dominante envers les œufs même si elle est encerclée par ceux-ci.
Lorsque qu'un « face hugger » s’apprête à naître, Ripley s'adresse directement d'un hochement de tête à la Reine Alien, ce dernier peut être interprété de deux manières différente :
- Ellen prend cette éclosion comme une rupture d'accord et est agacée.
- Ellen ne peut laisser vivre les aliens après tout ce qu'ils lui ont fait endurer depuis le premier film.
Ripley avec son arme détruit alors tout sur son passage, le montage redevient rapide, la musique revient, on assiste véritablement à une scène d'action, de guerre. Se suivent des gros plans sur son arme, son visage plein de détermination, des explosions d'alien/d’œuf.
C'est vraiment une vengeance dans les règles de l'art qui se joue devant nous, Ripley est là pour exorciser ses démons, effet renforcé par le feu et les cris strident, on se croirait en enfer.
La scène se conclut par le détachement de la Reine Alien, ici, elle n'abandonne pas sa progéniture mais elle va les venger.



Conclusion



Dans Alien le retour James Cameron nous décline sa vision de la guerre du Vietnam et tout ce qui s'y attache, il déclara à ce propos « cette guerre à été la preuve que la technologie ne fonctionne pas, je voulait montrer cela dans mon film ».

La représentation dans la séquence choisie est semblable aux représentations dans l'imaginaire collectif de ce que pourrait être les enfers ce qui nous amène à nous demander si Ellen Ripley se bat en faite contre ses propres démon ?
Le sujet du film est avant celui de la maternité, un combat entre deux mères qui cherchent à protéger leurs enfants.
James Cameron développe l'image de la femme forte à travers Vasquez et surtout Ripley, qui assume son rôle de mère tout en s'attaquant aux aliens. Ce thème il en fera sa marque de fabrique puisqu 'il utilisera cette image dans la plupart de ces films.


Filmographie


Voyage Dans La Lune de Georges Méliès (1902)
Metropolis de Fritz Lang (1927)
La Machine a Explorer le Temps de George Pal (1960)
La nuit des morts-vivants de George Romero (1968)
Les Duellistes de Ridley Scott (1977)
Star Wars de George Lucas (1977)
Alien, le huitième passager de Ridley Scott (1979)
Piranha 2- Les Tueurs Volants de James Cameron(1981)
Blade Runner de Ridley Scott (1982)
The Thing de John Carpenter (1982)
Terminator de James Cameron (1984)
Legend de Ridley Scott (1985)
Aliens, le retour de James Cameron (1986)
True Lies de James Cameron (1994)
Titanic de James Cameron (1997)
Avatar de James Cameron (2009)


Bibliographie


Andrevon, Jean Pierre, 100 ans et plus de cinéma fantastique et de science-fiction, France, Pertuis : Rouge Profond, (Raccords), 2013, 1083 p


Meininger, Sylvestre, « Corps mortels. L’évolution du personnage de Ripley dans la trilogie Alien », Cinémas, 71-2 (1996): 121–150.


Blanchot, Louis, « Mommy is back », texte, 19 février 2013, consultée le 17/03/2017, http://www.critikat.com/panorama/analyse/aliens-le-retour/

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le 15 mai 2017

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