Pour ce deuxième film, on retrouve Ripley qui est secourue après plus de cinquante ans passée dans l’espace à la dérive. Après ce secours et son rapport, elle n’est pas prise au sérieux par rapport à la présence des xénormorphes sur la planète où ils se sont arrêtés car il y a plusieurs famille de colons qui y vivent. Et bien sûr ce qui devait arriver arriva, ces-derniers n’ont plus répondus. Il y a donc une mission de sauvetage qui se met en place et Ripley décide de s’y rendre aussi. Dans le vaisseau, on rencontre un groupe de soldats qui sont un peu je m’enfoutiste et leurs supérieurs. En arrivant sur la planète et dans le lieu où normalement vivent les familles, ils retrouvent une petite fille qui essaye de survivre. Ripley n’ayant pas vu son enfant grandir, va la prendre sous son aile et la maintenir en sécurité. C’est surement ça qui m’a le plus dérangé, dans cet opus. Ce n’est pas parce qu’une femme a un enfant qu’elle a forcément l’instinct maternel, et ce n’est pas parce qu’on est une femme qu’on souhaite forcément avoir des enfants. Alors que dans le premier volet, Ripley était montrée comme une femme forte et indépendante, là elle est montrée comme totalement tarée (puisqu’elle retourne affronter cette bête) et comme une femme qui a besoin de donner son amour. Encore une fois, alors qu’il y a deux femmes soldats, elles ne sont pas tant marquantes que ça alors qu’on se souvient des personnages masculins… J’ai conscience que le film date de 1986, mais c’est quand même le même problème dans le cinéma aujourd’hui, en 30 ans pas vraiment de changement. Il va peut-être falloir consentir à mettre les femmes sur le devant de la scène et faire en sorte qu’il y ait plus de femmes au poste de réalisateur.
Ensuite, je trouve que le film est bien trop long pour ce qu’il est. Il y a tellement de personnages qu’il faut à peu près avoir de scènes pour tout le monde c’est chiant… Même si j’ai eu toujours aussi peur que devant le premier, j’ai adoré la présentation du nid de la reine mère qui est juste énorme et magnifique. Bien sûr, ça ne me donne pas envie d’y être, mais j’y ai crû alors que d’habitude devant ce genre de représentations j’ai beaucoup de mal.