Ce qu'on pouvait reprocher au premier Alien, à savoir qu'étant un monument de la science-fiction, l'histoire était connue et archi-connue au point que tout le monde sait que Ripley est la seule à s'en sortir à la fin, enlevant pas mal de suspens, on ne peut le fait concernant sa suite et c'est ce qui est appréciable. Même si celui-ci n'a pas ce côté pur du premier, pur dans le sens où, au final, il est comme un film introductif et que les enjeux sont moindres que dans les suites, et nous enchaînons rebondissements sur rebondissements et ce n'est pas forcément pour déplaire même si cela pourrait en ennuyait plus d'un.
La suite connaît également un côté émotionnel qui n'était pas présent dans le premier avec ce nouveau personnage qu'est Rebecca, ou plutôt, Newt et qui se retrouvera vite attachée à Ripley dont l'affection sera réciproque. On notera d'ailleurs trois moments intenses dans leur histoire : lorsque Newt se fait enlever par un Xénomorphe et qu'elle voudra aller la chercher, quand la Reine veut s'en prendre à la petite mais que Ripley apparaît en mode ultra-badass et lui lance " Lâche la sale pute !" et, enfin, quand le film se termine sur une image des deux personnages endormies, côté à côté, dans leur caisson juste après que Newt ait appelé l'héroïne "maman".
Je vous conseille, pour une meilleure compréhension du lien quasi naturel entre Ripley et Newt de regarder la version longue.