Take the ecstasy pill.
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Construit autour d'une histoire sans mordant, le scénario est ici le point qui fait fléchir le long métrage vers le positif. Effectivement, les décors sombre introduisent lentement mais sûrement l'ambiance du film, on avance dans les noirceurs de la vie d'Alyce au même rythme que les couleurs s'assombrissent. Alyce est une fille plutôt mignonne, un peu introverti au départ et qui se méfie des autres. C'est donc grace à ces plans séquences bien réalisées que nous allons admirer le changement, aussi macabre soit-il, qu'elle va subir. En revanche, son expressionnisme et le peu de parole offerte pour le rôle de l'actrice font qu'il reste compliqué de se rendre compte de son changement intérieur, on aura le droit à des longs plans sur des prises de drogues dans son appartement ( formant d'ailleurs, presque un huit clos, donc sans parole...). En fait, la première heure s'annonce lente et, la deuxième partie dénonce la dépression et les convictions d'Alyce: Presque incompréhensible, alyce va, comme son nom l'indique, commencer à tuer des gens sanguinement, tout ça, pour venger sa copine, et les gens qui lui nuisait, alors qu'elle est la fautive du décès de sa copine ( Pas sur a 100%, car on ne voit pas bien la scène).
En bref, beaucoup d'incompréhensions nourrisse le scénario du film ( des espèces de visions paranormal, on ne sait pas ce qu'elles foutent là), un changement de personne brutal de comportement, des prises d'initiatives bizarroïdes ( les 2 derniers meurtres ??).
Le film essaye donc de prendre une tournure ironique, mais cela n'apporte rien que de la confusion. Entre drame avéré, et burlesque absurde ( au sens propre du terme), le spectateur aura du mal à suivre le fil du film. Heureusement, pour les adeptes de l'horreur, on aura le droit à des scènes bien gores pour combler le vide scenaristique.
Enfin, le changement de comportement d'Alyce démembrera la thématique principale, à savoir la dominance des femmes, notamment lors des scènes avec le dealer de drogue, même si à part nous choquer, celle ci n'apporte guère à la réflexion.
Un bon 5/10 pour un film lent mais avec du gore badass, et avec un temps réel plongeant le spectateur dans le cœur du sujet.
Créée
le 2 mai 2020
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