Mon oncle
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Encensé par la critique et le public, Amanda a tout pour plaire au plus grand nombre : un récit limpide, une interprétation incarnée, un sujet dramatique et des situations à forte charge émotionnelle.
Difficile donc de ne pas adhérer à ce récit d'un jeune homme de 23 ans apprivoisant tout doucement l'idée de de venir le tuteur de sa jeune nièce, dont la mère a été tuée dans un attentat.
Mikhaël Hers est un cinéaste de la litote. Il évite ainsi de montrer de nombreuses scènes clés (les démarches administratives ou médico-légales) pour se concentrer sur le récit de l'intime et des sentiments. Mais alors que dans ces films précédents (Ce sentiment de l'été, Memory Lane) sa retenue pouvait confiner à la préciosité, il parvient ici à recentrer son propos sur une dramaturgie suffisamment explicite pour être émouvante. Son talent d'évocation, qui est grand, trouve donc un terrain d'expression parfaitement adapté dans cette belle et simple histoire. Hers a un talent indéniable pour filmer Paris en été.
Vincent Lacoste trouve l'occasion d'exprimer une palette d'émotions qu'on ne lui connaissait pas encore. La petite Isaure Multrier est confondante de naturel et Stacy Martin trouve probablement ici un de ses meilleurs rôles.
Beaucoup d'aspects positifs dans Amanda, qui force le respect et fait inévitablement couler quelques larmes.
Créée
le 25 nov. 2018
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