Arnaques, Seventies et compagnie.
Film nominé dans dix catégories aux Oscars 2014, qui semble faire un carton aux States. Casting de porc aux hormones. Réalisateur qui a fait ses preuves. Il m'était impossible de passer à côté.
On est dans les années 1970, et bon sang, ça pue le kitsch. Les chemises, les robes, les coupes de cheveux (pitié les gars), le disco... ça donne vraiment envie d'y être.
On suit le charismatique mais ventripotent et dégarni Irving (formidable Christian Bale qui a encore changé totalement son corps) et sa maîtresse Sydney (Amy Adams transcendante) qui prospèrent grâce à diverses arnaques et vivent la grande vie. Jusqu'au jour où tout doit changer. L'agent du FBI, Richie DiMaso (Bradley Cooper tout en naïveté, un régal) les pécho la main dans le sac et leur propose un deal : aider les Fédéraux à coffrer des arnaqueurs et des politiciens véreux ou finir en taule. Pourtant Irving et Edith vont devoir gérer le bazar autrement en s'adaptant aux agissements d'autres personnages tel que Carmine Polito (Jeremy Renner tout en banane) et l'épouse Irving, Rosalyn (Jennifer Lawrence, sympathique comme d'hab'). L'histoire est franchement bien écrite. Il y a des rebondissements, on apprend tout sur les personnages, c'est réaliste. Mais...
C'est loooooooooooooooooooong.
C'est rageant de se demander constamment "quand est-ce qu'on donne un coup de collier ?" toutes les 20 minutes. Alors c'est peut-être moi qui était pas totalement dedans mais on enchaine des scènes époustouflantes avec des dialogues d'une longueur à la limite de l'intérêt. Et pourtant, le film dure que 2h ! J'avais l'impression d'être resté vissé dans mon fauteuil pendant 3h ou plus. Il manque vraiment de l'énergie à ce film pour en faire un très très grand métrage. Là dessus, j'ai eu du mal. Heureusement que le casting est au rendez-vous et même plus que ça.