Julian Kay (Richard Gere) est un call boy de luxe dévoué corps et âme à son travail. Afin de satisfaire ses besoins matériels (beaux habits, belle voiture, bel appartement), il assouvit les besoins naturels de riches et vieilles femmes. Il aime aime leurs yeux mais surtout l’odeur de leur argent et tous leurs gestes lentement dirigés vers leur porte-monnaie.
Malheureusement toutes les bonnes choses ont une fin. Lorsque Julian est suspecté du meurtre d’une de ses clientes, alors qu’il est enfin en train de tomber amoureux, il est temps pour lui de dire bye bye à la sérénité et à la sensualité pour essayer de sortir de ce mercier.


American Gigolo n’est pas forcément un film transcendant, mais il comporte plus d’un point séduisant. D’abord parce qu’il est esthétiquement beau : les plans, la lumière, les couleurs, les décors, les vêtements des personnages, tout est un régal 80’s pour les yeux. Ensuite parce que le film traite d’un sujet particulièrement intéressant en brossant le portrait de ce qu’on pu être ces années où les mœurs, bien que plus libérées, étaient encore matinées par une bonne dose de traditionalisme.


Et enfin, si nous devions vous donner une seule et bonne raison pour vous convaincre de regarder American Gigolo, cela serait… Richard Gere. Oh oui ! Parce que voir ce film c’est assister à la naissance de la légende, que jusqu’ici vous ne compreniez pas. Combien de fois avez vous entendu votre mère chuchoter « quel bel homme » en regardant rêveusement un monsieur aux cheveux perpétuellement blancs avec des yeux aussi petits que des billes et un nez bizarre ? Des millions de fois, cela va sans dire. Ce soir nous vous proposons de lever le voile sur ce mystère (qui jusqu’alors était vraiment très mystérieux) en vous laissant constater par vous même que OUI Richi est vraiment un très bel homme, un très bon acteur et qu’il n’a pas toujours eu les cheveux blancs. Grâce à American Gigolo vous pourrez enfin comprendre que votre mère n’était pas victime de violentes crises de cécité éphémère ou d’hallucinations délirantes, car c’est elle qui avait raison depuis le début.


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Bizard_Bizard
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le 27 sept. 2015

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