Pas vraiment, même si aux premiers abords, on semble retrouver un triangle amoureux classique, un bon vieux vaudeville, comme dans de nombreuses comédies romantiques, niveau réalisation Victor Saint Macary cherche à se démarquer en nous épargnant une conclusion déjà vue milles fois. Au lieu de filmer son histoire de manière académique, le réalisateur compose ses plans avec de la couleur et joue sur les lumières, l’éclairage, il est à créditer de plusieurs plans bien pensés où il fait preuve d’inventivité, on pense à cette scène où les trois protagonistes principaux parlent au téléphone, on évite la facilité d’un champ/ contre champ évident, pour une mise en scène plus recherché, et tout un travail du décor. Au casting William Lebghil, qui continu de bien mener sa barque, après avoir joué pour le duo Toledano/Nakache et Margot Bancilhon que l’on avait découverte dans Five. Lebghil parvient sans peine à nous faire oublier son rôle de benêt de la série soda pour se glisser dans le costume du jeune adulte introverti, avec humour, bien servi par des dialogues bien écrit et assez crédible. Sans être une révolution, le film fait le job. On sourit, on apprécie les acteurs et la réalisation mais le manque d’originalité de l’histoire noircie un peu le tableau. A l’écart des comédies que le cinéma français a l’habitude de produire, on peut se laisser embarquer par ce film sympathique, pour passer un bon moment.