Some time a slave
Le grand Steven Spielberg ayant déjà pondu des films mythiques comme Jurassic Park, Indiana Jones, E.T. ou encore Les dents de la mer nous sortait en 1997 Amistad, et là j'me demande, comment après...
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le 10 mai 2015
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Spielberg a le don de choquer dès qu'il s'aventure hors des sentiers battus du divertissement et du grand spectacle. Pourtant, ses escapades de plus en plus nombreuses ont donné lieu à quelques très beaux films comme La Couleur pourpre ou La Liste de Schindler. Malheureusement, c'est loin d'être le cas avec Amistad qui, non content de survoler son sujet en le regardant par le petit bout de la lorgnette, fait montre également d'une idéologie pro-américaine lassante à la longue. Et même s'il est pavé de bonnes intentions, Amistad reste le plus souvent enchaîné par ces dernières. Chose étonnante et plutôt rare chez un cinéaste de la trempe de Steven Spielberg, la mise en scène d'Amistad s'avère très moyenne. Mais là où le bas blesse le plus, c'est sans conteste ce glissement vers la religion puis vers la guerre civile en préparation au pays de l'oncle Sam. Voir un des esclaves réinventer (sans se tromper une seule fois) la Bible en se basant uniquement sur les images, avec une petite étoile qui brille dans le regard, on est plus à la limite du ridicule mais en plein dedans. Au final, une plaidoirie contre l'intolérance qui fait surtout figure de vaste farce et Spielberg de donneur de leçons. Reste l'interprétation de Djimon Hounsou, véritable révélation du film.
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le 7 mars 2016
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