Bon, j'ai aussi hésité avec "Le réalisateur qui abuse des flash-backs" en sous-titre.
Après sa méga-super-production qui s'est un peu vautré financièrement aussi bien qu'artistiquement (Valait rien et Laur Eal Parce que je le vaux bien), Luc Besson a décidé de ne pas se prendre la tête (pléonasme) et nous repompe Nikita en le croisant avec Red Sparrow et l'accouplement n'a pas du très bien se passer quand on voit le résultat final, d'une bêtise à pleurer!!
Déjà, Sasha Luss, aussi belle soit-elle, n'a pas vraiment la carrure d'une actrice et sa prestation est très sommaire (il suffit de voir le nombre de fois qu'elle répète son objectif de protagoniste pour tenter de convaincre les spectateurs) mais bon, quand on voit que les acteurs confirmés que sont Cillian Murphy, Luke Evans et Helen Mirren sont tellement en mode ballec que leurs prestations sont horribles, on se dit qu'il y a de l'espoir pour le mannequin russe.
Autre problème: la narration, digne d'un amateur qui vient tout juste de découvrir les flash-back et qui nous en sort à toutes les sauces, au bout d'un moment, le procédé est tellement répétitif qu'il ne marche plus, pire, il tire encore plus le film vers le bas. Parce que notre cher ami Luc va nous présenter brièvement deux ou trois séquences, puis va te sortir un flash-back plus long, qui va tout expliquer, mais comme il n'y a aucun investissement émotionnel de ma part (pour toi, ô lecteur de cette critique, je ne peux parler à ta place), le gimmick ne fonctionne pas.
Bref, Anna est un film davantage tourné vers ses procédés foireux que vers un vrai fond qui a des choses à raconter, et se paye le luxe d'être une pâle copie de Red Sparrow qui à côté ressemble à un chef d'œuvre alors que c'est tout juste divertissant!!