Auto-Annihilation
Après une belle série de ratés cinématographiques, débarque enfin le film Netflix le plus prometteur. Un projet SF avec Nathalie Portman, par un jeune réalisateur dont le premier film Ex Machina...
Par
le 13 mars 2018
217 j'aime
56
Jusque dans le titre "Annihilation" puise ses ressources dans le jeu vidéo. Annihilation c'est un Stalker ensoleillé ( et la fin du Tomb Raider 1 pour la scène finale). L'image d'Annihilation semble elle même passée au "post process" d' Unreal Engine 4. Le moindre "god ray" se décompose dans un polychromie surpuissante, tout comme la nature qu'elle illumine durant deux heures.
Pour quoi des femmes. Probablement parce que le film met en avant le désir de mort, non pas celui de mourir pour une cause (c'est un truc de mecs), mais plutôt celui d'en découdre avec la vie, de laisser son environnement décider pour soi de sa propre décomposition. Il y a eu des hommes avant, leur récit émaille le film. La mise en scène des corps au pied du phare atteste que Kane en bon soldat à porté ses compagnons jusqu'au terme de leur mission, rejoindre le phare. (Quel navet cela aurait-été).
L'intelligence du film c'est que contrairement à ce qu'elles laissent entendre, les filles de Annihilation ne sont pas mues par le désir de comprendre ou celui de sauver le monde, mais plutôt par celui de comprendre le sens de leur vie.
Et comme dans Stalker... c'est le vécu qui semble se condenser au contact de l'anomalie. Le corps dans un bourgeonnement funeste se transforme en oeuvre d'art, l'oeuvre d'une vie.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 20 mars 2018
Critique lue 175 fois
D'autres avis sur Annihilation
Après une belle série de ratés cinématographiques, débarque enfin le film Netflix le plus prometteur. Un projet SF avec Nathalie Portman, par un jeune réalisateur dont le premier film Ex Machina...
Par
le 13 mars 2018
217 j'aime
56
Les premières minutes du film nous plongent d'emblée dans une ambiance de mystère qui restera un des points forts d'Annihilation. Léna (Natalie Portman) est interrogée par un homme en combinaison NBC...
Par
le 13 mars 2018
173 j'aime
2
J’ai le cœur qui bat à 100 à l’heure, mes mains tremblent, j’encaisse. J’encaisse ce qu’il vient de se passer, ce qu’il vient de se dérouler sous mes yeux. L’expérience est traumatisante et laissera...
Par
le 12 mars 2018
115 j'aime
16
Du même critique
La grande force de Stalker est de s'inscrire dans notre histoire contemporaine en reprenant l'accident nucléaire de Chernobyl comme élément principal de background. Le lieu, le récit et la souffrance...
Par
le 25 sept. 2010
10 j'aime
1
Le Bâtard récalcitrant est le récit tonitruant d'un jeune débile primitif bien décidé à récupérer son héritage par tous les moyens. Comme à chaque fois chez Sharpe c'est dans la bonne société que...
Par
le 1 oct. 2010
6 j'aime
AKIRA est une pièce maitresse d'architecture, de récit et de graphisme. Ça fait beaucoup pour un seul ouvrage.
Par
le 27 sept. 2010
5 j'aime