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A nose harrier
Another Year n'a sur le papier rien de prometteur. Il existe de plus douces perspectives que de s'enfermer deux heures dans le noir pour contempler un couple de retraités et la modeste de galaxie de...
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le 24 janv. 2011
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Tanches de vie
Dans les rivières et les étangs d'eau douce, il existe un poisson qui soigne ses congénères. La tanche produit un mucus sur lequel ses semblables viennent se frotter pour cicatriser leurs blessures.
Tom et Gerri, héros bien nommés de cet "Another Year", sont un peu les poissons-médecins des bords de la Tamise. Leurs amis et collègues, paumés, fatigués de la vie, overdosés par la solitude sont irrémédiablement attirés vers la coquette maison londonienne de ce couple bienveillant où ils viennent soulager des coeurs et des corps meurtris.
Il faut dire que Tom et Gerri, la soixantaine approchante, ont tout pour plaire. Amoureux et unis, parents d'un trentenaire équilibré qui les aime autant qu'ils l'aiment, intelligents, doux, optimistes et néanmoins clairvoyants, ils sont un peu l'onguent des maux de nos sociétés: solitude, alcoolisme, désespoir, chômage...
Et l'on se surprend à avoir envie de les serrer très fort pour extraire toute cette bonté et se l'appliquer en larges couches, là où ça fait mal.
Mike Leigh signe un petit film intelligent et sage, jamais mièvre, qui nous réconcilie avec l'être humain. C'est déjà beaucoup.
Tom et Gerri, héros bien nommés de cet "Another Year", sont un peu les poissons-médecins des bords de la Tamise. Leurs amis et collègues, paumés, fatigués de la vie, overdosés par la solitude sont irrémédiablement attirés vers la coquette maison londonienne de ce couple bienveillant où ils viennent soulager des coeurs et des corps meurtris.
Il faut dire que Tom et Gerri, la soixantaine approchante, ont tout pour plaire. Amoureux et unis, parents d'un trentenaire équilibré qui les aime autant qu'ils l'aiment, intelligents, doux, optimistes et néanmoins clairvoyants, ils sont un peu l'onguent des maux de nos sociétés: solitude, alcoolisme, désespoir, chômage...
Et l'on se surprend à avoir envie de les serrer très fort pour extraire toute cette bonté et se l'appliquer en larges couches, là où ça fait mal.
Mike Leigh signe un petit film intelligent et sage, jamais mièvre, qui nous réconcilie avec l'être humain. C'est déjà beaucoup.
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le 19 janv. 2012
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