Douzième film du Marvel Cinematographic Universe, Ant-Man est une véritable réussite.


Scott Lang, ancien cambrioleur fraichement sorti de prison, père d’une fillette de 7 ans, est recruté par Hank Pym pour endosser le costume d’Ant-Man. Possédant la capacité de rétrécir à volonté, il va devoir cambrioler la PymTech, société dirigée par Darren Cross, afin de l’empêcher de créer une armée de soldats ayant les mêmes capacités que lui.


Ce film réussi avec succès à transformer un super héros a priori ridicule, avec un nom peu commun, l’homme fourmi, en réussite familiale. Alliant humour et action, on retrouve cette atmosphère qui a fait le succès des Gardiens de la Galaxie.


Le trio Scott Lang (Paul Rudd) / Hank Pym (Michael Douglas) / Hope Pym (Evangeline Lilly) fonctionne à la perfection. Que ce soit l’attitude irrévérencieuse de Scott, le conflit latent entre Hope et les deux autres personnages ou l’attitude du scientifique reclus et un peu fou sur les bords du Docteur Pym, tous ces éléments créent une alchimie qui plait au public. Les réactions de la salle lors de certains traits d’esprits sont révélatrices du succès rencontré par cet opus.


Les fourmis sont elles aussi au rendez-vous. Grâce à une technologie de pointe, elles se transforment en alliés de poids pour Ant-Man, l’assistant dans ses expéditions, devenant une véritable armée capable de prouesses extraordinaires. Et même les plus myrmécophobes (peur des fourmis NDLR) des spectateurs sortiront réconciliés avec ces petites bestioles époustouflantes.


Mais la grande force de ce film réside dans le très intelligent décalage créé par le changement de taille du héros. Ainsi, une chambre se transforme en un véritable chant de bataille à taille réduite, le plus simple des jouet devenant un obstacle mortel.


Certains critiqueront le côté industriel de l’empire Marvel qui signe ici, je le rappelle, son douzième film depuis le premier Iron Man. Mais loin d’être une pâle copie des héros précédents, Ant-Man apporte sa pierre à l’édifice sans être indigeste ou uniquement commercial.


Alors oui, il ne s’agit pas d’un film ouzbek aux accents dostoïevskiens sous-titré en papou du sud-ouest. Oui, il n’y a pas de réflexions sur le sens de la vie, de l’univers et du reste. Oui, la caméra virevolte et ne reste pas fixe à contempler une petite pièce chichement éclairée tandis qu’un personnage appelle désespérément pendant 10 min « Thérèza ». Oui, il y a un gros budget, les effets spéciaux sont bluffant et la 3D est réellement bien utilisées. Cela ne l’empêche pas d’être une belle réussite que je conseille vivement.


C’est donc avec grand plaisir et non sans une pointe d’impatience que l’on pourra retrouver l’Homme-Fourmi dans le premier film de la phase 3 de Marvel : Captain America : Civil War.


Critique à retrouver sur lestoilesdelendil.wordpress.com

PaulParé
8
Écrit par

Créée

le 9 oct. 2015

Critique lue 269 fois

PaulParé

Écrit par

Critique lue 269 fois

D'autres avis sur Ant-Man

Ant-Man
Behind_the_Mask
8

Marvel se lance dans l'ant-omologie

Gestation difficile, portes claquées, mise en accusation du système Marvel, Ant-Man, avant même sa sortie, concentrait tout ce qui n'allait pas derrière les volets clos de la Maison des Idées. Dans...

le 19 juil. 2015

50 j'aime

9

Ant-Man
Kogepan
7

Antoinette

Je vais être honnête, je n'y allais que pour occuper un après-midi démotivé et profiter de la clim dans la salle de cinéma, par ces temps de grillades (la grillade c'est moi, pas la bidoche qui passe...

le 22 juil. 2015

41 j'aime

3

Ant-Man
Star-Lord09
7

L'homme qui rétrécit ou le coup de pied dans la fourmilière

La phase 2 se termine et emmène avec elle un dernier film étonnamment humble si on le compare aux derniers rollercoasters du MCU. Retour, donc, bienvenue, à ces héros Marvel empêtrés dans les...

le 17 juil. 2015

39 j'aime

9

Du même critique

007 Spectre
PaulParé
6

Critique de 007 Spectre par PaulParé

James Bond est de retour dans Spectre, clôturant probablement ainsi l’épisode Daniel Craig. C’est en tout cas (mini spoiler) ce que peux laisser penser la fin du film (Ainsi que certaines...

le 10 nov. 2015

La Nuit au musée - Le secret des pharaons
PaulParé
5

Critique de La Nuit au musée - Le secret des pharaons par PaulParé

Dernier opus de la série comique, il marque l’une des dernière apparition sur grand écran du regretté Robin William. Si vous avez manqué les deux premières nuits au musée, sachez que la tablette...

le 9 oct. 2015

American Sniper
PaulParé
9

Critique de American Sniper par PaulParé

Il est des films dont la critique est facile, de par la nullité du scénario, la déception éprouvée ou alors l’insipide fadeur qu’ils dégagent. Il en est d’autre dont la critique est ardue, car les...

le 9 oct. 2015