Laure Calamy (“Dix pour-cent”, “La belle équipe”) est Antoinette Lapouge, la pétillante héroïne du nouveau long-métrage de Caroline Vignal (“Les Autres Filles). Institutrice à Paris, en classe de cm2, Antoinette attend avec impatience les vacances d’été pour pouvoir les passer avec Vladimir (Benjamin Lavernhe), son amant et accessoirement un parent d’élève ! Malheureusement, poursuivie par une guigne relationnelle “légendaire” - nous en apprendrons plus par la suite - Antoinette est éconduite par son amoureux. Celui-ci doit partir marcher dans les Cévennes avec sa femme et sa fille. Qu'à cela ne tienne ! Si Vladimir ne vient pas à elle, elle ira à Vladimir. 142 ans après, commence alors pour Antoinette, un road trip sur les traces d’un autre amoureux déçu, un certain Robert Louis Stevenson. Sur le chemin du même nom, munie d’un compagnon à quatre pattes, l’âne Patrick (de son vrai nom Jazou) - l’une des révélations du film - Antoinette entreprend un voyage initiatique et introspectif en terres cévenoles. À travers de magnifiques paysages ensoleillés - véritable bouffée d’oxygène - tournés en Lozère - Caroline Vignal dresse le portrait d’une femme émancipée dans toute sa modernité. De rencontres en coups durs, d'émerveillement en déception, au bout du chemin, se cache l’amour, mais pas forcément celui auquel on pense. Entre la fable touchante et drôle, le vaudeville parfois cynique et le Western Occitan, tout dans “Antoinette dans les Cévennes” est prétexte à célébrer la vie et la liberté. N’attendez pas une seconde de plus et enfilez vos chaussures de marche !