Une ingénue à moitié à poil (ou complètement en fait), un gosse obsédé par l’idée de troncher d’la gueuse (« en chien » comme on dit, il fait bien la paire avec le dernier protagoniste me direz-vous), et un prof d’histoire dont le cerveau a été transplanté dans un chien cyborg/mutant/onsaispasc’estquoi.
Voilà la troupe de survivant que nous propose de suivre l'histoire du film, dans cet univers post-apocalyptico-nucléaire environs 40 ans après la tombée des bombes résultant d'une 4ème guerre mondiale qui n’aura duré que 5 jours (tandis que la 3ème n'aurait durée "que" 33 ans, une manière de dire « nan mais ta gueule Einstein la 5ème c’est elle qui se fera avec des petits cailloux » [c.f. Wikipedia pour plus d’info sur la référence]).
Outre l’audio franchement à chier, que ce soit au niveau des dialogues que des effets sonore (on comprend pas la moitié ce qu’ils se disent parfois, c’est franchement chiant), c'est graphiquement (le Design tout ça) que le film est assez réussi : nous avons du désert, avec des structures enfouis sous plusieurs mètres de sable, et contenant parfois des vivres et des armes/munitions, j'aime bien la manière dont c'est montré à la caméra disons.
Notre môme préféré est un petit voyou, voleur, violeur, qui tente de survivre en s’offrant quelques petits plaisir, comme dans ce camp improvisé en cinéma en plein air où l’on y dépose ses armes à l’entrée pour profiter d’un peu de bon temps (la plupart des films étant très orienté cul-cul cela dit).
On va jusqu’à un abri antiatomique dont l’entrée fait furieusement pensée à celle du bunker de la Confrérie de l’Acier de l’univers de FallOut (lui-même s’étant probablement inspiré de ce film d'ailleurs).
Dans cet abri antiatomique, on entend des mélodies patriotes américaines, reprise dans FallOut 3 (reprise par l’Enclave, le substitut de gouvernement autoproclamé de l’univers de FallOut).
Une fois dans l’abri, il se trouve particulièrement bien accueilli, en effet, pour assurer la pureté et la diversité génétique des habitants de l’abri, du sang neuf venant de la surface est nécessaire, on retrouve ici un élément de départ de FallOut 3, où les compétences et les attributs génétiques de certains survivant de la surface sont parfois retenu pour l’acceptation au sein de l’abri (vous êtes médecin/scientifique ? Okay vous pouvez rentrer).
Car le problème majeur de cet abris, c'est bien la consanguinité qui aura fini par limiter les naissances de manière drastique.
L’abri ressemble à un gigantesque dôme dans lequel les habitants fabriquent des bâtiments assez librement, au lieu de préfabriqués logé au sein de la roche (c'est ainsi qu'est représenté les abris dans l’univers de FallOut, du coup ce design m'étonne).
Ici, les crimes sont punis de mort (on retrouve ce genre d’élément dans les FanFictions des univers de Post-Apos), un peu comme dans la série « The 100 » d’ailleurs. Il y a peut-être même du recyclage de cadavre, comme dans « Soleil Vert », même si je n’en suis pas sûre.
A noter que les habitants se peignent le visage, des éléments que l’on retrouve dans d’autres univers (que je ne saurais énoncer ici, mais j’ai déjà vu ce genre de choses).
Il semblerait que le chien ne soit pas le seul à avoir des capacités de communiquer, car les habitants semblent aussi parler aussi aux chiens de l’abri, mais ceux-ci ne répondent pas. Tout cela est fortement étrange.
Un mariage dans une banque de sperme ? Euh oui, pourquoi pas…
Un conflit intergénérationnel, un putsch raté, des androïdes, des goules et des mutants (même si l'on en voit aucun et qu'il n'en est fait uniquement que mention), des meurtres sordide, du sexe, de la torture (c'est soft encore), du cannibalisme, et… La guerre… Toujours la guerre !
Et un putain d’humour noir xD !!!
Ce film, c’est tellement « l’âme de FallOut » que je comprends et retrouve l’univers des jeux. Ce n’est pas seulement de l’inspiration et du clin d’œil, c’est… Tout !
Apocalypse 2024 – A Boy And His Dog est un point de départ à d’un mouvement culturel qui a véritablement inspiré des dizaines d’œuvres à travers le temps, et ce depuis 1975. Je doute qu’il se soit lui-même inspiré d’œuvre(s) antérieure(s) (même si cela reste toujours possible).
Au final, le film n’est pas mauvais du tout, il se termine de façon bien cruelle et froide, comme le monde dans lequel il se déroule, j’ai bien aimé en vérité !
Mais pour l’époque, il ne devait pas être bien terrible, quelques plans dans une usine, dans le désert, une décharge pour servir de décors par ci, c’est assez cheap, mais il arrive tout de même à ne jamais tomber dans le nanardesque, et c’est ce qui le rend intéressant.