I promise to let you know if I stop breathing.

Un documentaire incroyable et passionnant. À travers d’images d’archives qu’on n’a pas forcément vu, ce documentaire réussi à retracer l’une des plus grandes aventures de l’histoire de l’humanité, un de ses plus grands accomplissements. D’ailleurs, malgré les cinquante ans passées, la qualité des images ET du son est bluffante. On peut souligner non seulement le travail fait sur le montage mais aussi le travail de restauration. La force, c’est que l’ensemble extraordinairement fluide, même si la mission Apollo 11 s’est étalée sur un peu plus d’une semaine, Todd Douglas Miller parvient à faire tenir l’ensemble sur un peu plus d’une heure dans un documentaire rythmé et palpitant. Que ce soit le décollage, où l’on prend conscience de l’énormité de Saturn V, pendant la phase d’approche qui se veut détendue, jusqu’au moment fatidique où même si on sait tous comment cela s’est terminé, la tension devient palpable à chaque seconde grâce à une musique bien dosée.

D’ailleurs, c’est dingue de réaliser qu’on suit l’alunissage en temps réel et qu’on est accroché à notre fauteuil pour voir s’ils vont y arriver. Toutefois, là où beaucoup s’arrête au moment où Armstrong pose son pied sur la Lune, le documentaire explore un peu plus ladite mission, sans oublier Collins au passage (qui semble prendre la chose avec beaucoup d’ironie), et surtout le voyage retour. Et c’est là, à mon sens, le tour de force de ce documentaire comparé à beaucoup d’autres films du genre : l’important de la mission, l’objectif du programme, le rêve de JFK, ce n’était pas seulement envoyer des gens sur la Lune, c’était de les ramener vivants ! Et la dernière partie du documentaire redonne à cet aspect toute son importance, ce qui rend l’ensemble encore plus incroyable.

Un documentaire fantastique, incroyable, magnifique. Certes, je suis sans doute biaisé, mais voilà une œuvre que chacun devrait regarder. Mon seul regret : ne pas l’avoir vu sur grand écran, parce qu’il doit quand même bien en jeter un max.