Spacio-drame
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Apollo 13, ou l'un des films les plus populaires racontant un rêve qui ne s'est pas réalisé, un peu dans la veine de Titanic sans le grand spectacle et sans puiser dans l'ultra-divertissement de Seul sur Mars. Dans les trois cas, il s'agit d'exploration, d'aventures, de résolution de problèmes. Et la façon dont Ron Howard traite le sujet peut être perçue comme un peu fade au regard de ces géants antérieurs et postérieurs, qui peuvent aujourd'hui regarder Apollo 13 de haut depuis leur panthéon commercial.
Le réalisateur n'a pas fait le choix d'emphaser des moments critiques, alors qu'il est de notoriété publique que le film a « fictionnalisé la réalité à des buts dramatiques », pour citer le générique original. Il y a sûrement un équilibre raté ici, mais ça n'a pas d'importance car la remise en contexte, quoique discrète et intellectuelle, frise la perfection. Des phrases insistant fugacement sur les miracles de la technologie, qui a notamment réussi « à faire tenir un ordinateur dans une seule pièce » (on est en 1970) ou pointant du doigt l'allure de minuscule boîte de conserve fragile et piètre du module d'alunissage, ce sont des choses que même les connaisseurs seront heureux de se voir rappeler, car rarement un film a aussi bien recréé une époque passée, technologique qui plus est, et avec des effets spéciaux cohérents qui vingt-trois ans après n'ont toujours pas à rougir.
L'œuvre se métaphorise très bien par la représentation de Houston ; tous ces hommes derrière leurs consoles, à qui reviennent des tâches fragmentaires sans l'arme informatique. Aucun film d'espace ne met plus l'accent sur ces équipes qui sont accessoires partout ailleurs dans l'histoire du cinéma. N'oublions pas que le tout est emmené par un casting brillant, quoiqu'on puisse là aussi détecter une sorte de fadeur - même chez Tom Hanks ! Mettons ça sur le compte du réalisme.
Créée
le 20 mars 2018
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