Arthur est le fils des amours illégitimes entre une reine d’Atlantis et un humain. Il lui faut aujourd’hui retrouver le trident de Neptune et s’emparer du trône qui lui revient, afin d’éviter que son frère cadet ne déclare une guerre sans merci contre les hommes.
La noyade était pratiquement assurée, tant l’entreprise DC semblait couler à pic sous le poids de ses nombreux échecs. Aquaman enfile ses gros manchons pour ne pas sombrer trop vite. Certes, le scénario demeure une bouillabaisse agitant jusqu’à l’excès mythologies vulgarisées, liquide amniotique et énième gilet de sauvetage mondial. Oui, les emprunts sont nombreux, dévoilant çà et là des images inspirées d’Avatar, Star Wars, Jurassic World, Indiana Jones et, osons la référence, Les Chevaliers du Zodiaque. Quant au héros, il a la musculature, l’humour plat et la grâce chevelue d’un catcheur plongeant sur le ring. Mais la recette terre et mer n’est pas si indigeste. Les plages demeurent idylliques et les abysses reflètent, sous le kitsch de l’Atlantide, l’angoisse et la fascination, ajoutant de la profondeur en 3D. Aquaman permettra-t-il à l’aventure DC de ne pas finir en queue de poisson ?
6/10
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