Un scénario de survie classique et efficace.
Un acteur qui porte le film de bout en bout.
Une réalisation sans grand génie mais très appliquée et au service de son histoire.
Ne boudons pas notre plaisir, le film vaut le déplacement.
Il est exactement vendu pour ce qu'il est.
Un "Seul au monde" complètement minimaliste et recentré sur le quotidien d'un homme dont on ne sait rien et qui doit gérer sa perdition dans l'Arctic et celle d'une "sauveteur".
Aucune surenchère, juste des contraintes qui se développent au gré de l'impact des conditions climatiques présentées comme les valeurs "étalons" pour évoluer dans ces conditions extrêmes.
La longue et difficile route vers une hypothétique station météo rythme la seconde moitié du film.
Il s'installe alors définitivement dans une dimension naturaliste. Les paysages enneigés ne sont pas le reflet d'une beauté ancestrale et immaculée mais autant de difficultés à dépasser et d’efforts à fournir. L'inexorable enchaînements d’événements contraires renforcent le caractère épique de cette lutte entre l'homme et la nature. Ou chaque pas, chaque avancée, coûtera plus que le précédent.
Un long métrage à voir bien au chaud dans son canapé avec son petit plaid sur les jambes.