Oeuvre viscérale et plutôt impressionnante dans sa minéralité et ses moments de douleur pure parfaitement retranscris à l'écran, le film de Joe Penna ne révolutionne rien mais forme une sorte de tout artistique : l'interprétation forte de Mads Mikkelsen, la bande-son synthétique de Joseph Trapanese et la photographie maculée de blanc de Tomas Orn Tomasson sont le trio gagnant d'un film se reposant sur ses séquences de survie, dans sa peinture du quotidien de pilotes accidentés.
Le pendant givré, solitaire et silencieux du solaire L'Ile Nue de Kaneto Shindo.