Comment voudriez-vous mourir, avant d'accomplir vos rêves ?

ALERTE SPOILERS


Long-métrage réalisé en 1993 par Emir Kusturica et réunissant à la fois :
- la future figure d'Hollywood Johnny Depp
- l'excellent Vincent Gallo
- la légendaire Faye Dunaway
- ainsi que la très compétente Lili Taylor
... Arizona Dream fait parti de ses films souvent oubliés, au pire sous côtés. Tant la richesse qu'il dégage à l'écran se trouve être d'une rare brillance, et d'une pertinence toute aussi peu commune .



Introduction




À quoi bon dire la différence entre une pomme et un vélo ? Je mords un vélo, je verrais bien la différence...



S'ouvrant sur les plaines glacées d'Alaska, paysage figurant tel l'antithèse de la future région d'Arizona, le film expose assez vite l'ambiance onirique qu'il conservera pendant ses deux heures vingt. La rêverie qui s'oppose à la réalité au milieu d'un New York grisâtre, où un jeune orphelin en quête de sens, médite sur la vie qu'il mène en se comparant notamment aux poissons qu'il capture au cours de ses monotones journées de travail. Ce poisson, symbole important voir majeur de l'oeuvre, représentera toujours l'esprit vagabondant du protagoniste. Toujours plongé dans ses rêves, eux même omniprésents. Ces espoirs de jeunesse (comme celui d'aller vivre en Alaska) confrontés à tout ce qui va suivre...


Bientôt, il retrouvera son cousin (Vincent Gallo), jeune artiste raté qui croit encore en la chance, s'improvisant de ce fait une mince célébrité. Celui-ci l'emmènera contre son gré dans les terres argiles et désertiques d'Arizona, chez son oncle (Jerry Lewis), à l'occasion du mariage de ce dernier. L'oncle, a pour lui une santé fragile, et en ce sens : risque de bientôt mourir. Par conséquent, il souhaite qu'un membre direct de sa famille reprenne le garage à voitures, que la lignée entretient depuis près de 80 ans. Axel (Johnny Depp), héritier le plus proche, se voit donc ici mis face à un premier dilemme : accomplir ses rêves, ou bien respecter la volonté sincère de son oncle. S'interposent ici le devoir et le bonheur personnel. Deux notions primordiales qui établiront pour de bon la thématique principale de l'oeuvre : l'action de grandir. Car il est bien connu que le devoir et l'honneur sont des notions qui pèsent souvent sur le dos de la jeunesse, qui elle n'a bien qu'un seul désir : s'en affranchir pour s'émanciper.



Thème principal et présentation des sous-thèmes




Mais ça me fatigue de penser à c’que je dois faire !



En effet, à l'image nette du "Lauréat" de Mike Nichols (ou même pourquoi pas "La Fureur de vivre" avec James Dean ), Arizona Dream raconte la façon difficile pour la jeunesse de choisir, de s'aventurer dans la vie adulte, de se développer psychologiquement ou encore de se construire une situation stable pour vivre décemment... Johnny Depp dans le rôle est absolument fantastique, imprégnant parfaitement l'image du jeune homme perdu, déboussolé au centre d'un monde dans lequel il ne sait comment s'adapter. Le cadre aride et rural de l'Arizona ne fera que renforcer ce sentiment. Il ne s'identifie pas aux gens d'ici, ne sait comment agir à la manière de son oncle en vendant des voitures. Bref, il n'est pas fait pour cela, et au fond de lui il le sait. De plus, arrivera aussi prochainement le thème compliqué du sexe (dans le cadre linéaire du récit évidemment), étape "importante" qui finira presque par le "dégoûter"...


Dans la campagne de ces terres désertiques, Axel fera la connaissance de deux femmes, au côté de son cousin. Une jeune brune discrète répondant au nom de Grace (Lili Taylor), et sa mère (Faye Denaway), excentrique blonde séduisante et opportuniste. La rencontre de la seconde sera explosive. Axel ressentira tel un coup de foudre pour une femme à l'âge deux fois supérieurs au sien (cf : Le Lauréat - une fois de plus). De fil en aiguille, il s'en ira habiter chez les demoiselles, elles-mêmes exploitantes d'une jolie maison à étages, isolée au coeur des contrées de l'Ouest sauvage. A partir de là, se jouera le conflit d'une idylle fougueuse et d'une jalousie passionnée. La jeune brune (Lili Taylor), déjà encline aux disputes avec sa mère (belle-mère en vérité), se révèlera démoniaque en présence de Johnny Depp. Brisant à répétitions les rêves que ce dernier cherche tant à offrir à son âme-soeur. Une troisième interrogation s'installe alors pour le héros principal : celle de l'amour. Axel a toujours en tête le devoir qui lui incombe, mais il a aussi à présent les rêves de deux femmes, en plus des siens !


N.B. : C'est d'ailleurs une bonne chose au passage que les personnages féminins ne soient pas uniquement réduits à leur désir/recherche de l'amour masculin, car c'est malheureusement une chose fréquemment négligée dans les comédies dramatico-romantiques de ce genre. Au contraire, à partir de chacune des deux, le film réussira à traiter de thèmes forts : dépression, suicide, vieillesse ou encore relations mère-fille évidemment.


Les protagonistes, se révèlent par conséquent profonds et intéressants, agréables à suivre malgré toutes leurs remises en questions (étape qui n'est finalement qu'une formalité quand on contemple le reste de l'oeuvre d'un point de vue général).


A présent, pour rentrer plus précisément dans chacun des sous-thèmes, voici quelques paragraphes pour en analyser les subtilités...



Le Sexe, le Désir et l'Amour




On n’peut pas dire que je tombais amoureux. Je n’tombais pas. En fait, je volais amoureux.



Aux côtés de la pulpeuse Faye Dunaway, répondant ici au nom d'Elaine, Axel vivra ce qui nous sera vraisemblablement présenté comme ses premières expériences sexuelles, apprenant ainsi tout un tas de choses sur les relations conjugales, le désir en couple etc. Officiellement, malgré l'amour qu'ils semblent se donner l'un à l'autre, les deux protagonistes ne forment pas un couple comme on aurait tendance à l'imaginer. A l'image de Mrs. Robinson (cf : Le Lauréat), Elaine est comme la maîtresse, celle qui "enseigne" le sexe à son protégé. On se dit ainsi rapidement, en tant que spectateur, que cette relation ne mènera rien, et que même si elle constitue un point important dans la vie du héros, le tout n'est qu'une expérience sensorielle sans saveur intelligible, et non une idée sur laquelle on pourrait se baser. Et cela, la fille (Lili Taylor), l'a bien compris ! A de multiples reprises elle traite et insulte sa mère, pour lui dire qu'elle n'est bonne qu'à charmer des jeunes hommes depuis le décès de son mari (son père donc). Elle sait qu'elle ne réfléchit pas, qu'elle ne se satisfait que du monde sensible et non de l'intérieur qui finalement nous rapproche davantage du "vrai monde". C'est en cela une image sans saveur du sexe que nous décrit Arizona Dream. Le film ne se base évidemment pas sur l'écart d'âge pour se justifier là-dessus (bien que la thématique se révèle également traitée à de multiples reprises et ma foi rendue plutôt intéressante), or bien sur la relation impossible dûe à l'opposition des personnalités et des modes de pensées. Axel trouvera un temps son compte auprès de cette "cougar", en souhaitant lui à tous prix lui apporter ses rêves sur un plateau, et ainsi lui prouver qu'elle possède encore sa part de jeunesse (surtout se prouver à lui-même qu'il est digne de faire parti d'un couple). La fin se révèlera mauvaise dans tous les cas, puisque Johnny Depp se rendra compte de l'effondrement à laquelle cette relation est inéluctablement vouée...


Viendra alors une seconde relation, secrète et plus portée sur des aspects complexes et mentaux (voir paragraphes ci-dessous), avec la fille, Grace (Lili Taylor), dotée d'un intellect profond mais d'un sens des relations humaines assez particulier. Elle non plus ne se retrouve pas dans ce monde, sauf qu'elle n'a pas vraiment idée de vers où elle souhaite aller. Son unique rêve serait de se réincarner en tortue pour fuir cette société répugnante, sa mère et tous ce qui touche de près ou de loin au monde humain. Rien ne lui convient... Cependant, la relation qu'elle liera avec Axel se révèlera bien plus étonnante que celle qu'il aura partagée par le même temps aux côtés de sa mère. "Les deux esprits déboussolés" mettront des mois à s'accorder, jusqu'à finalement comprendre qu'ils se ressemblent intimement. Partageant tous deux des rapports complexes avec la famille, l'existence et la mort...


Arizona Dream met donc le spectateur au même niveau qu'Axel, en posant le dilemme d'opter pour une relation joyeuse (en apparence) et remplie de sensations éphémères, ou celle pragmatique et intelligible qui lie avec sincérité les coeurs par le biais des difficultés de l'existence. Je pense que vous aurez comme moi déjà pris position sur le sujet...



La Mort, le Suicide et la Dépression




Elles étaient si malheureuses toutes les deux, que je ne savais pas laquelle tuer.



A travers le personnage de Grace, se distinguera toute la fragilité de l'oeuvre. Elle est l'oxymore du film, celle qui "fait tâche" dans ces pensées apparentes de rêves innocents. Sans pour autant être d'un pragmatisme et d'une rationalité qui brise le ton de l'oeuvre, la jeune fille se rattache plus à une part sombre, qui l'écarte allègrement du reste des personnages. Cette attitude aura-t-elle déteint sur le personnage d'Axel ? Nul ne le sait. Cependant, peut-être qu'au lieu de prendre cela dans le négatif, on pourra se dire que son personnage sera parvenu à réveiller, si ce n'est percer les recoins obscurs de l'âme du héros. Lui aussi orphelin (bien que le passé de Grace soit davantage détaillé à l'écran sur ce point), un peu battu par la vie, et par dessus tout faces au même coincements ; questionnements dû à leur jeune âge partagé. Les deux vont par conséquent finir par se retrouver, notamment au cours d'une scène poignante, où après avoir tenté de l'assassiner, Axel se résout à jouer au jeu de la roulette russe avec elle. La caméra se met alors à tourner. Le suspense est présent, et l'on ressent véritablement le désespoir intériorisé progressivement libéré. Le personnage de Johnny Depp ira même jusqu'à tirer plusieurs fois pour tenter de se tuer, preuve qu'à ce niveau, la peur et la conscience de la mort n'existent quasiment plus. La séquence est extraordinaire, et encore une fois il est dommage que le film ne soit pas plus gratifié pour qu'elle puisse s'élever au panthéon des scènes cultes du cinéma. Car elle se situe au paroxysme, là où l'on sent vraiment taper chaque raisons poussants le jeune à mettre fin à ses jours Des raisons finalement universelles mais typiquement propre à l'humain : le travail, les relations amoureuses, la famille,... Au final, il ne reste que l'esprit pour ces jeunes marginaux, et avec lui la liberté de rêver. L'individualisme et l'imagination. Voilà ce que l'on retient principalement d'Arizona Dream. C'est ce sur quoi il faut compter, si l'on souhaite ardemment parvenir à nos rêves.


Tout nous dégoûte à cet âge, et l'impulsivité à tendance à nous guider. La scène de la mort de Grace (incroyable au niveau de la mise en scène d'ailleurs), est un bon exemple de ce qui guide la jeunesse dans ses actes : l'incertitude. Car à la fin, ni le spectateur ni Grace ne connaît vraiment les motivations de son suicide. La dépression alliée à l'impulsivité ? La croyance et l'envie de changer de corps (ou au moins de partir loin d'ici dans un meilleur endroit) ? On ne le saura jamais vraiment. Encore une fois, Arizona Dream parvient à exploiter un thème avec intelligence, en proposant des pistes, mais sans donner de réponse définitive. Libre à nous, cinéphiles, de forger nos théories sur la question du suicide, qui ici demeure primordiale...



Les Rêves et la Réalité




Si tu veux voir l’âme de quelqu’un, demande lui à quoi il rêve.



Chaque protagonistes, masculin comme féminin, a des rêves. Et, c'est à l'image de cette phrase, qu'Alex prononce en début de film, qu'on les personnifie. Les personnages forme une galerie de rêveurs, d'humains représentés par leurs espoirs. La symbolique est grande : ils sont perdus, ratés, au fond du gouffre pour certains, et ils n'ont que cette lumière pour s'accrocher. Voler tel un oiseau, partir très loin en Papouasie ou en Alaska, faire carrière dans le monde du cinéma... Aucune nuance n'est démontré entre les variations diverses d'ambitions. Ce sont seulement des âmes en quête de sens après tout. Des âmes, qui, dans leur isolement campagnard, semblent fuir toutes lois imposées par la société et la civilisation. Ainsi, le film se déploie tel une envolée lyrique d'une centaine de minutes, où la ville et les habitudes semblent écartées, pour faire place aux rêves et à la marginalité exacerbée. Car au fond, nous sommes tous spéciaux, nous sommes tous fous. Nous voyons tous, ce poisson magique des eaux glacées, traverser le ciel incarnadin des plaines américaines. Nous imaginons tous, la scène tantôt funeste tantôt féerique de notre mort, dans nos éternels esprit d'immortels vivants dans l'action. Nous songeons tous aussi à dépasser les lois imposer par la science. Car au fond, nous rêvons tous d'un monde sans règles... A cet aspect, on pourra trouver au film de Kusturika un côté capricieux, voir même d'enfant gâté. Personnellement j'y vois simplement le reflet concret et naturaliste d'une jeunesse au bord de l'implosion, dégoûté par une société qui se veut libératrice mais qui impose toujours plus de lois et de règles à respecter. Par les envies jeunes, on a le désir de s'émanciper, jusqu'à même songer à briser les lois universelles pour atteindre le fantastique. Et c'est là que le réel avec le devoir de la culture, s'oppose au surnaturel avec les rêves de la nature innée de l'esprit. Ce que l'on remarque ici, c'est cet ultime paradoxe, qui renvoie encore à la phrase d'Alex. L'âme est ce qui fait la nature de l'être. De cela découle l'inconscient, qui s'oppose à la conscience du devoir et des cultures inculquée par l'esprit capitaliste des hommes. Le surréel est donc bien ce qui nous défini, car dans la mesure où nous ne pouvons vraiment atteindre un état de nature individuel à cause de la société (la culture nous ayant bâtît mentalement), c'est en s'émancipant de l'avant, vers les possibilités, affranchies des lois et écartées de la routine, que l'on pourra enfin lire la véritable nature de chacun. Arizona Dream prouve à nouveau sa richesse philosophique, en exprimant un nouveau moyen de comprendre le monde et les gens, pas si bête que ça au final...



Conclusion




Long is the road Axel, long is the road to the moon...



Pour conclure cette critique, il serait impardonnable de ne point parler (un peu au moins) de tout l'aspect technique de ce film ; avec entre autre cette B.O. à la fois culte, variée et loufoque, en partie composée par Iggy Pop, principalement connu pour nous avoir offert l'excentrique morceau "In the Deathcar", fantastiquement délirant, à l'image de son interprète. La musique ici contribue grandement à nous emporter dans l'atmosphère onirique du film, où sauvagerie et innocence se mêlent à l'intérieur de l'esprit des protagonistes. On notera également l'utilisation, au niveau du son, d'une voix-off particulièrement efficace : nous proposant directement une plongée en apnée dans le cerveau tordu du narrateur ; ainsi qu'un mixage sonore très réussi dans l'ensemble. Le montage quant à lui, semble tout aussi ingénieux, surtout quand on remarque à quel point le film passe vite (2h20 qu'on ne voit vraiment pas passer), qualité démontrant la gestion quasi-parfaite des scènes, qui elles ne s'enrichissent pas en cuts pour autant (au contraire elles nous renvoient même à de très longs plans, souvent profonds et intelligents). Enfin, le tout parachevé d'une mise en scène aussi pertinente et inventive que celle admise par Kusturkia, on a en face de nous pour spectacle un pur objet de cinéma, usant de toutes les tactiques de réalisations : plans séquences, panoramiques vertigineux, caméra tournante (brisant la règle des 180°), échelle des plans en évolution constante, dynamique de changement d'angles pour un même plan, filmage dans un miroir... Et j'en passe. La direction en général est brillante, autant du côté des acteurs, que dans les décors ou les costumes (on pourrait aussi mentionner les quelques effets spéciaux, pas si mal pour l'époque malgré la sortie voisine d'un certain Jurassic Park la même année).


Au final, l'oeuvre lyrique du réalisateur Yougoslave aura sut me conquérir par ses thématiques complexes, souvent amenées et traités de la meilleure des façons. Le second visionnage lui m'aura permis de m'intéresser davantage à la mise en scène proposée, ce qui n'aura réussi qu'à confirmer mon opinion quant à ce film que je considère aujourd'hui comme un chef-d'oeuvre des années 90. C'est un classique qui mérite bien plus que ce qu'il reçoit, avec un public plus large pour commencer, mais aussi des critiques plus élogieuses, et une réflexion plus approfondie sur le fond de l'oeuvre encore. Je ne peut donc que vous conseiller de vous laisser embarquer dans cette épopée de rêves, de jeunesses et d'amour, à travers ce désert de cactus qui peuple la région d'Arizona. Car qui que l'on soit, on peut tous être touché par un ou plusieurs thèmes abordé par le long-métrage, comme on peut très facilement s'identifier à au moins un personnage de l'histoire (malgré leurs attitudes baroques partagées). En tous cas, le talent et la volonté de l'artiste sont là. Le produit final pouvant être décrit comme un tableau féerique et obscur, intime et universel, contrasté, et surtout détenteur d'agréables méditations.


You should watch Arizona Dream !


P-S : finalement je ne sais pourquoi je me suis embêté à écrire tous ses paragraphes. Les références à La Mort aux Trousses sont largement suffisantes pour vous donner l'envie d'aller voir ce chef-d'oeuvre. Une imitation de Cary Grant par Vincent Gallo ça ne se refuse pas ! Foncez donc !

Créée

le 11 juin 2021

Critique lue 517 fois

1 j'aime

4 commentaires

ArtWind

Écrit par

Critique lue 517 fois

1
4

D'autres avis sur Arizona Dream

Arizona Dream
eloch
10

" Je vais vivre pour l'éternité et je serai une tortue ..."

Ce film reste le numéro 1, celui de tous qui ressort particulièrement parce-que j'aime toutes les scènes, que je ne me lasse pas de le redécouvrir chaque fois, que les acteurs sont impeccables et que...

le 25 mars 2013

43 j'aime

6

Arizona Dream
Truman-
7

Critique de Arizona Dream par Truman-

Mystérieux, hypnotique et original, une chose est sur c'est qu'Arizona Dream est un film unique en son genre mêlant a merveille rêverie et humour, beauté et tristesse . La réalisation dégage un style...

le 17 déc. 2013

37 j'aime

5

Arizona Dream
Docteur_Jivago
8

Rêve sidéral d'un naïf idéal

Un ciel se déplaçant à toute vitesse, une musique belle et intrigante, un esquimau sur un traîneau de chiens-loup, la glace s'effondrant... Puis Alex se réveille, jeune homme qui recense les poissons...

le 18 avr. 2018

34 j'aime

8

Du même critique

La La Land
ArtWind
10

Dream Dream Land

Ayant fortement entendu parlé du fameux "La La Land" de Damien Chazelle, j'ai décidé de visionner le film dans des conditions optimales. Et forcé d'admettre qu'il mérite complètement (et plus) la...

le 1 mars 2020

4 j'aime

Annette
ArtWind
9

Satire poétique d'un cinéma oublié

Attention, je spoile pas mal d'évènements liés au film dans cette critique ! J'ai beau avoir grisé certaines parties évoquant un ou deux passages importants, la suite, bien que j'essaie de la rendre...

le 10 juil. 2021

3 j'aime

3

Seven
ArtWind
10

Humanité déchue

Il m'avait mit une claque monumentale la première que je l'ai vu. Une claque cinématographique telle que je ne me suis jamais risqué à un second visionnage. Jusqu'à hier... Et je peux aujourd'hui...

le 1 nov. 2020

3 j'aime