Cage dans les bras des Coen

Je ne pensais pas qu'on parviendrai un jour à me réconcilier avec l'humour Coen. Intolérable cruauté m'avait laissé un goût un peu amer, quant à Ladykillers, j'ai carrément déféqué sur mon écran télé.

Arizona Junior m'a été conseillé par un inconnu, mais un inconnu qui semblait s'y connaître et qui du même coup m'a conseillé le sixième sens que je me suis aussi envoyé dans la foulée, un peu déçu. J'avais un peu peur pour Arizona Junior. Le contre, c'était Nicolas Cage, ainsi que le bébé. Les bébés, j'aime pas. Ça crie et ça tient pas un gun correctement (sauf dans doberman, mais là encore c'est ellipsé). En pour, y'avait "Arizona" dans le titre. Et j'aime bien l'Arizona. Et y'a John Goodman. J'aime bien John Goodman... pas toujours, mais chez Coen, oui.

Finalement, j'ai vraiment bien fait. Certes il y a toujours des idées auxquelles j'adhère pas, mais on trouve un bon lot de scènes cultes : Le braquage de banque / l'achat de couches culottes / l'intro / et surtout... surtout le rêve du motard.

Le film se finit trop vite. On aurait aimé savoir un peu plus de la suite avec les autres personnages secondaires... Mais on dirait que le budget était arrivé à terme, alors on a clos le tout un peu n'importe comment... C'est la grosse impression négative qui m'a fait pleurer toute la nuit (oui je suis sensible)

Ah et y'a un lapin qui est dégommé à la grenade ; comment est-il possible d'encore douter de la qualité de ce film après ça ?