Arrietty a une gueule d'atmosphère bien trempée dans un caractère aventurier. Elle évolue dans de magnifiques décors colorés et peints comme Disney ne nous en offrira probablement plus jamais. Elle court sur une splendide musique de Cécile Corbel, une frenchy que j'admire énormément. Elle est pleine de (bonne) volonté.
Oui mais Arrietty n'est pas aboutie. Arrietty traîne, lambine dans ses idées. Assène sans expliquer. Entame sans peaufiner. Même la "méchante" hésite, sautille entre deux positions, sans motif, sans buts. Elle grimaçe, elle crapaude, mais on a bien compris ici que tout se plie au prétexte, tout arrange les créateurs, plus encore que la nature. Et quand on attend un peu plus, Arrietty ouvre une fin en forme de début et ferme sa boîte à surprises sans avoir pu m'enchanter totalement.
Au final, certainement pas le plus grand des Ghiblis, mais pas une raison pour en priver les plus petits.