Assassination Nation par David Rumeaux

Aprés un premier long métrage plutôt axé sur la comédie gentillette, Sam Levinson (le fils de Barry, réalisateur entre autres de Rain Man et Good Morning Vietnam), revient avec ce film. Et il risque de vous rester en tête...

Salem est une petite ville tranquille, et typique des états-unis. Au lycée, 4 jeunes filles s'amusent, font la fête comme tout le monde. Mais quelque chose va dérailler quand un inconnu met en ligne l"intégralité des comptes et conversations de tous les habitants de la ville...

Pourtant, le film démarre de maniére assez calme, et va tout doucement monter en puissance. Le réalisateur prenant le temps de nous montrer chaque personnage, dans sa petite vie tranquille, mais qui cache déjà ses secrets. Et ce jusqu'à ce que tout explose. Et à ce moment, c'est tout une ville qui va devoir se regarder dans le miroir et assumer sa vie. Sauf que, vous vous en doutez, dans ce cas, on préfére choisir une victime et l'accuser d'avoir déballer ce qu'on a fais, plutôt que de l'assumer.

Ce sera un des propos du film, en plus d'un combat entre la "bonne moralité" et une façon de vivre plus "libre". Le film livrant, dans l'une de ses derniéres scénes, un monologue juste et réaliste, qui confirme les intentions du film. qui, au passage, a l'avantage de bénéficier d'une mise en scéne vraiment recherchée. Pour autant, il faut aussi dire que le scénario se perd un peu parfois et que certains enchainement de scéne sont un peu bancal, tout comme le rythme.Des erreurs pardonnable quand un film se donne les moyens de mettre une ville à feu et à sang en partant simplement d'une bêtise humaine qui, elle, est difficilement pardonnable...