Astérix & Obélix - Au service de Sa Majesté par Ryve
S'il y a bien une BD qui adaptée au cinéma fait un effet d'ascenseur, c'est bien Astérix. On ne sait jamais si on aura quelque chose de très bon ou de très mauvais.
Ainsi, après un premier volet plutôt fidèle à la BD mais plutôt mou, un second volet hilarant, un troisième volet absolument horripilant, nous voici devant le quatrième.
Alors, qu'en est-il de celui-ci ?
Eh bien nous sommes plus entre le 1 et le 3 niveau qualitatif que du 2...
Je ne peux pas vraiment parler de la fidélité par rapport aux BD dont ils s'inspirent car ça fait trop longtemps que je les ai lues, mais j'ai reconnu quelques passages comme celui des tonneaux qui m'a bien plu.
Globalement, le scénario m'a plu. Il est lent à se mettre en place, la première heure est d'ailleurs plutôt chiante, mais la deuxième se regarde avec un peu plus de plaisir.
Mais le gros problème, c'est la réalisation et le jeu des acteurs.
Commençons pas la réalisation, qui est absolument indigne de notre époque. C'est limite si le 1er était plus classe. Les effets spéciaux puent le numérique de bas étage, tout juste digne d'un téléfilm de mauvaise qualité. La musique n'est pas du tout adaptée, et on le remarque dès le générique qui donnerait l'impression de voir Johnny English 3...
Puis vient le jeu des acteurs, qui va de passable à irritant.
Gérard Depardieu n'est plus aussi convaincant qu'avant, il reste sympathique et ça fait plaisir qu'il conserve ce rôle, mais il ne m'a plus fait rire comme dans Mission Cléopâtre.
Edouard Baer ne tient pas la route en Astérix, mais tout de même mieux que Clovis Cornillac.
Dany Boon fait un normand plutôt drôle, qui est bien l'un des seuls qui ne m'a pas déçu.
L'intégralité du casting "anglais" est là par contre horripilant, avec un faux accent anglais dégueulasse. Quelques uns des clichés ont bien été adaptés et sont bien placés tout de même.
Au final, ce 4ème volet ne rattrapera pas la bourde du 3ème, et le chemin sera long avant de fournir un vrai successeur à Mission Cléopâtre.