Quantième Art
Deux adaptations en une : Astérix légionnaire et Astérix gladiateur. Un choix qui ouvre l'opus à un traitement beaucoup plus filmique qu'à l'ordinaire, ce qui se ressent dès le début par le fait qu'il y a une chanson thématique et que l'animation y est beaucoup plus débridée. Mise de côté la qualité de l'une comme de l'autre, ce sont des bonnes idées. Les deux BD condensées dans le film lui permettent d'être légitimement qualifié de long métrage, mais il aurait fallu leur être moins fidèle pour revendiquer l'inédit, ou alors plus pour justifier le massacre. À noter pourtant que les ajouts propres au film (l'abeille et la petite histoire d'Idéfix et de la potion, vous comprendrez si vous le voyez) sont plutôt intelligents et bien intégrés. Mais on demeure à la limite de l'acceptable.