Sur le principe Asylum ressemble beaucoup au film Contes aux Limites de la Folie du même studio Amicus qui sortira un an plus tard. On retrouve ce décor et ce cadre d'un 'hôpital psychiatrique dans lequel un nouvel arrivant doit faire ses preuves en écoutant les récits de divers patients prétexte à plusieurs courts récits d'épouvantes.
Dans le cas présent le film de Freddie Francis nous conte trois sketchs plus une dernière histoire servant de colonne vertébrale à l'ensemble du film. Le film ne présente pas de grand écart qualitatif flagrant entre les différents segments qui sont tous assez moyens. Si l'ensemble est donc d'une cohérente moyenne qualité, Asylum ne propose rien de mauvais non plus ni de vraiment formidable; le tout s'appuyant essentiellement sur ce charme de l'épouvante anglaise. Pour ma part j'avoue toutefois avoir une légère préférence pour le tout premier sketch et pour l'intrigue globale du film dans laquelle va intervenir une délicieusement ridicule poupée robot. En revanche si il fallait choisir un maillon plus faible je dirais que le troisième segment bien que sublimé par les charmes de la toute jeune Charlotte Rampling et de Britt Ekland reste le plus dispensable du film.
Asylum est une bonne petite série B d'épouvante et un film à sketchs cohérent dans ses univers comme dans ses ambitions.