J’aime la rationalisation clinique de l’absurde qui sans mentir appelle Michaux (Henri)
J’aime le suave parfum de la science qui n’a de sens
J’aime la folie qu’on diagnostique
J’aime la déglingue onirique bardée de fils et capteurs divers (un but à ça)
Mais il parait que la folie est un autre niveau de conscience
Dans la bouche d’un fou
De Dieu ?
? Amputé
Ça hallucine sauvagement si souvent en quête de spiritualité
Mais que cherche-t-on si ce n’est que la Vie avec son autre Soi
(celui d’avant / celui d’après)
Partout la diabolique esthétique passionnée de Russell
Elle est vie(s) ; transcendance ; miracle
Calcinée
D’une antériorisation sans fin
D’une course en arrière vers le Diable
En avant en avant à l’intérieur
A rebours à rebours à rebours
Il est affaire d’horizons infinis du subconscient que l’on morcelle
Dans l’expression rêvée du subconscient
Dans le rêve du siècle visionnaire
Du plus loin que la surface de la cervelle
Ainsi l’absolution du réel quand le délire vit avec raison matérialisée
Poétiques nuances de consciences
Epopée narcotique du super-réalisme
-IgoR-
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le 26 janv. 2015

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-IgoR-

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