Adieu
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le 28 oct. 2017
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Ça a déjà été dit maintes et maintes fois, mais ça fait tellement de bien de recevoir ce genre de films au sein de notre cinématographie nationale qu'on ne va pas se priver de le rappeler. Albert Dupontel signe ici un grand film tant sur le plan visuel et sonore que sur le plan dramatique. Adapté d'un roman de Pierre Lemaître, Au revoir là haut fût une surprise totale pour moi qui ai eu l'occasion de le découvrir en projection test et je dois avouer avoir été bluffé par la maîtrise du cinéaste. La séquence de guerre placée lors de l'entame du film est impressionnante et n'a rien à envier au cinéma hollywoodien, d'autant plus que la suite du film place la barre toujours très haut. Les personnages sont extrêmement intéressants notamment le personnage de Edouard campé par un Nahuel Perez Biscayart juste impressionnant de justesse. Privé de 80% de son visage, il réussit tout de même à nous faire vivre toutes les émotions qu'il traverse et à rentrer en totale empathie avec lui. Sa relation avec le personnage de Dupontel est d'autant plus forte qu'elle semble sincère et ne laisse jamais douter de sa crédibilité.
Laurent Lafitte, Niels Arestrup, Emilie Dequenne et Mélanie Thierry ne sont pas en reste et forment une équipe de personnages tous différents, procédant chacun à leur propre évolution sans pour autant alourdir le film avec des intrigues secondaires.
Enfin, la bande originale est magnifique et sont à même de propulser certaines séquences en tête de liste des meilleurs scènes de l'année cinématographique.
En clair, Au revoir là haut est une réussite, une surprise dans la filmographie de Dupontel qui trouve ici un ton plus sage et une mise en scène plus conventionnelle bien que virtuose. On regrettera peut-être le manque de quelques excentricités qui font la patte du cinéaste mais cela n'entache tout de même pas le film.
A voir !
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Créée
le 17 nov. 2017
Critique lue 437 fois
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