Mesdames, préparez vos mouchoirs, August Rush va titiller vos sacs lacrimaux ! Résultat d'une rencontre d'un soir digne d'un conte de fée entre la violoncelliste Lyla Novacek (Keri Russell) et le rockeur Louis Connelly (Jonathan Rhys-Meyers), sur un toit de New-York, August (Freddie Highmore) sera placé entre les mains des services sociaux par le père la jeune fille après un accident.
Persuadé que ses parents sont vivants et n'ont jamais souhaité l'abandonner, August fugue de son orphelinat afin de « suivre la musique » et de retrouver ses parents. En débarquant à New-York et en faisant la rencontre de Maxwell « Wizard » Wallace (Robin William), il se découvrira un véritable talent pour la musique, et se met alors en tête que c'est le moyen idéal pour retrouver ses parents : jouer la musique qui les réunira.
Après son succès de rue au Washington Square, August intègrera la célèbre Julliard School et dirigera sa symphonie lors d'un immense concert à Central Park, espérant que ses parents l'entendent...
Kirsten Sheridan, la réalisatrice irlandaise, n'a pas lésinée sur les clichés pour tirer sur la corde sensible du spectateur. Malgré de grosses ficelles scénaristiques et une fin passablement baclée, Freddie Highmore et son air candide réussissent à faire de August Rush un conte moderne touchant et original tournant autour du véritable personnage de ce long métrage : la musique. Résultat ? J'ai sorti mon mouchoir, évidemment !