Le Dr Evil remonte le temps jusqu'en 1969, vole le "mojo" d'Austin Powers, source de son pouvoir viril, et prépare une sinistre conspiration. Le célèbre agent britannique doit alors pourchasser son ennemi juré. Si le premier opus oscillait entre parodie décalée des films d'espionnage, et humour potache, cette suite s'enfonce dans la seconde catégorie, jusqu'à même devenir régulièrement scatologique.
Le scénario est un joyeux bazar, se contentant d'aligner des sketchs souvent douteux plutôt que de déployer une vraie intrigue. Quant à Michael Myers, sympathique dans le premier film, il a tendance à en faire des tonnes, notamment en écossais obèse et crasseux. Au final, on ne retiendra que quelques gags amusants, qui ne suffisent pas à faire de "The Spy who shagged me" une bonne comédie.