Avengers: Endgame par Incertitudes

La bande-annonce épique m'avait fait saliver. C'est vrai qu'ils savent y faire. A force de la voir, de la revoir, je m'étais imaginé un monde terriblement sombre, vide, désespéré avec nos supers-héros perdus, rongés par la perte de leurs proches. Ça l'est...en partie.

Ce que je veux dire, c'est qu'on est dans un blockbuster produit par Marvel, distribué par Disney et que ça reste un divertissement calibré pour les adolescents et dont les dirigeants de ces deux énormes machines espèrent que derrière ils aillent courir acheter les figurines ou les Lego chez leur marchand de jouets. Donc, il ne s'agirait pas de dépeindre un monde trop noir, trop déprimant, trop violent, que tout le monde soit triste en sortant de la salle et que les prochains projets comme Spider-Man, Thor 4 ou Doctor Strange 2 en pâtissent. Enfin, c'est ce que je me dis...

Qu'importe si Thanos meurt ou survit, tuer tout le monde n'est pas très commercial. Entre les fans de Captain America, de Thor, du géant vert Hulk, des Gardiens...D'ailleurs, c'est bien car les frères Russo n'ont pas hésité à pousser la longueur du film à trois heures pour que chaque Avenger puisse s'exprimer. Pour que chaque Avenger ait son heure de gloire avant de tourner la page. C'était nécessaire.

Leur quête irréalisable de base paraîtra de plus en plus crédible au fur et à mesure qu'ils s'unissent et utilisent leur ingéniosité et leurs pouvoirs au mieux. Sans jamais se prendre au sérieux en particulier pour le pauvre Ant-Man. Un des moins connus de la bande et pourtant pas le moins important dans Endgame.

Que de chemin parcouru depuis Iron Man en 2008. La présence de Jon Favreau causant avec la petite Morgane est là pour l'illustrer. Il était temps de mettre les combinaisons au placard et de prendre un peu de repos.