Par OhCaptainMyCaptain


Marvel/Disney peut se dire que son mois d'avril est bien rempli. Entre teasing d' Ant-Man et la sortie de l'excellente série Daredevil, se situant dans le New York dévasté post-Avengers, le mois s'annonçait sous les meilleures auspices, d'autant que ses deux derniers opus cuvée 2014(Captain America: The Winter Soldier et les Gardiens de la Galaxie) ont explosé le box-office et ont ravi les critiques. Seuls points noirs: la saison 2 d' Agents of SHIELD retombent dans ses travers après un départ en grande trombe, et la promotion du film est plus que douteuse. Mais ça, c'était avant la dernière bande-annonce d' Avengers: Age of Ultron, et surtout la promotion reprise en main par les acteurs en bande, qui faisaient plaisir à voir. Alors, Joss Whedon arrive-t-il à relever une deuxième fois le pari qu'il avait brillamment remporté il y a trois ans?


Un an après la terrible révélation sur l’HYDRA et la dissolution temporaire et apparente du SHIELD, les Avengers et l’Iron Legion s’occupent progressivement d'éradiquer les dernières poches de l’organisation « nazie ». Objectif en ligne de mire: le Baron Von Strucker (Thomas Kretschmann), tête de l'hydre, qui détient les vestiges de la bataille de New York et surtout les jumeaux Maximoff ( Elisabeth Olsen et Aaron Taylor-Johnson) « optimisés » par un « nuage de brume ». Bientôt, Tony Stark (Robert Downey Jr) veut créer une Intelligence Artificielle grâce au Sceptre de Loki, Ultron (James Spader), pour assurer la sécurité dans le monde et dissoudre petit à petit les Vengeurs. C’était sans compter sur l’émancipation de celle-ci, qui pour protéger la Terre, décide d’éliminer l’Humanité.


Le topo de cet Avengers : Age of Ultron peut paraitre complètement banal. Ce qui est vrai en un sens: l’histoire d’une IA qui se rebelle contre l’Humanité, c'est du déja-vu au cinéma. Cependant, en comparant au néant scénaristique proposé dans Avengers premier du nom, et surtout parce que c’est une adaptation d’une histoire de comics, il est difficile d’en vouloir à Joss Whedon. D’autant plus que celui propose diverses sous-intrigues qui dynamisent le film et qui en font son originalité, permettant de (re)découvrir le passé de certains personnages, voire même leur futur.


Si on pouvait reprocher à Avengers de traîner dans la longueur et d’être lent à se mettre en place (mais c'était nécessaire, une équipe ne se monte pas de toute pièce en dix minutes), Avengers : Age of Ultron est tout l'inverse. Pas en durée brute bien entendu, puisqu’on se situe sur des temps similaires. L'équipe est formée dès le début, donc le réalisateur fait entrer le spectateur dans l'ambiance des combats dès la première minute. Ce film est lui très (trop?) chargé, le rythme est effréné, on ne voit pas le temps passer, et il faut rester accroché tout du long pour ne pas se paumer dans le cours des évènements. C’est ce qui en fait son principal point fort comme point faible.


On sent que certains temps de pause étaient pourtant possibles, pour permettre de reprendre son souffle et développer un peu plus la personnalité des personnages. Malheureusement, même ces temps « tranquilles » passent à vitesse grand V, ce qui empêche vraiment de donner plus d’âme au film. Les anti-Marvel y verront rapidement un cache-misère. On entend déjà des « le film se rend compte qu’il n’a pas de sens et il se dépêche de finir pour ne pas que le spectateur s’en rende compte ». On n’en est pas là, même s’il a des errements vraiment grossiers, et que Hawkeye (Jeremy Renner) se permet de le dire tout en ironie (les blagues méta, spécialité de Whedon!), mais attention tout de même ! C’est rassurant de savoir qu’ Avengers 3 sera en deux parties, cela permettra d’éviter les problèmes de ce genre.


De même, quitte à parler des principales critiques, comment ne pas parler du traitement de l’HYDRA ? Twist majeur de la phase 2 Marvel dans Captain America : The Winter Soldier et Agents of SHIELD, et sûrement le plus réussi de tout l’Univers Cinématographique Marvel, Joss Whedon fait son Peter Jackson (avec son Smaug) en évacuant le Baron Von Strucker avant même l’écran-titre du film. Si finalement le spectateur peut comprendre au vu du cours des évènements que l’HYDRA est en filigrane, les grands fans de la franchise seront plus que déçus de ce maigre développement. Maigre développement mais développement quand même, et les plus geeks des spectateurs reconnaitront en celle-ci l’inspiration du Cerberus de la franchise Mass Effect. On reconnait bien là la patte du réalisateur.


Finalement, le film a en fait comme principal défaut de passer juste derrière Avengers dans la saga. Il faut l’avouer, malgré des lacunes évidentes, le premier a été une vraie claque visuelle, dans le sens où il fallait être un génie pour arriver à faire cohabiter quatre super-héros au sein d’un seul film sans jamais faire une overdose. De même que le Loki de Tom Hiddleston représentait bien cet effet jouissif du film puisque c'est exactement cette sensation que l'acteur et le personnage ont ressenti. Pour être tout à fait franc, si la claque ne peut pas être présente, Avengers : Age of Ultron est tout aussi jouissif à regarder. Il est objectivement un excellent film. Finalement, les puristes regretteront de ne pas avoir vu tout ce qu’ils voulaient voir, alors que Marvel/Disney avait réussi à le faire sur les trois derniers films. L’humour est bien là, les scènes d’action sont encore plus grandioses (cette scène d’intro dans la base de l’HYDRA, en plan-séquence géant, qui fait écho à la scène de bataille finale du premier… Un bijou !) puisque le budget est encore plus grand. L’atmosphère est cependant beaucoup plus lourde, le traitement des personnages est plus sombre, plus profond. Attention toutefois à la structure du film, qui est parfois un peu lisse, et renvoie de temps en temps à ce qui s’est fait dans Avengers. Si le film a un traitement différent, c’est indéniable, il faut faire un peu attention à ne pas trop tirer sur la corde, le grand public risque de se lasser.


Egalement, toujours cette même déception depuis Captain America : The Winter Soldier de ne toujours pas apercevoir des personnages d’ Agents of SHIELD pointer le bout de leur nez au sein du film, d’autant plus qu’il y a une scène vraiment parfaite qui aurait légitimé une apparition, surtout du Directeur Coulson, alors même que celui-ci dans la série attend le bon moment pour se montrer aux yeux de ses amis. C’est bien beau de créer une série TV pour étendre l’univers sur le petit écran, mais si c’est seulement pour répercuter les évènements du film à la télé, et pas l’inverse, l’intérêt de cette démarche va bientôt être réduit à néant…


La musique reste aussi assez anecdotique, malgré un changement de compositeur, passant de Alan Silvestri à Brian Taylor, en charge d' Iron Man 3 (et son excellent Can You Dig It? ) et de Thor: Le Monde des Ténèbres. Le thème principal des Avengers est conservé, et donne toujours autant de frissons. Bon point par contre pour Taylor, sur le thème d' Ultron qui mêle l'électronique de l'IA et sa majestuosité à des chants enfantins et de poupées pour montrer son coté immature et "ancienne marionnette". Vraiment malsain... Peut-être manque-t-il un morceau pour porter le film à la radio, comme se fût le cas avec Avengers et la chanson emblématique de Soundgarden.


L’humour est donc au rendez-vous, puisque c’est l'ADN des films Marvel/Disney. En décalage total avec l’univers que veut instaurer la Distinguée Concurrence, l’humour, parfois un peu gras, reste la marque de fabrique de la Maison des Idées. Et le fait que les acteurs se soient éclatés à tourner le film aide pas mal, puisque l’on ressent bien l’osmose entre eux. La scène caméo Stan Lee réglementaire, au sein de la soirée géniale dans la Tour Avengers, est peut-être sur ce point la plus réussie de tous les films Marvel réunis… D’ailleurs, l’humour vise les « points faibles » de chaque personnage, leurs tics de langage et de comportements, ce qui rend le tout très original et rafraichissant. Il permet vraiment de respirer quand l’enchaînement des évènements devient très lourd pour le téléspectateur. Mais avertissement aussi sur ce point-là. S’il est plutôt bien géré dans la globalité, les blagues désamorcent parfois les enjeux et les effets dramatiques. Dans un film qui se veut plus sombre, cela tranche un peu avec l’objectif général et avoué du réalisateur.


Parmi les déceptions, l’énorme regret se situera sur le traitement de Tony Stark. Si on sent un début de désacralisation du personnage en le donnant responsable (et encore, vu la tournure du film, il est encore excusé) des évènements d’Ultron, et en le montrant moins tranchant dans ses blagues (aussi dû à l’échec d’ Iron Man 3 sur ce point, il faut être honnête), il reste encore surprotégé par la production. Comment en vouloir à Marvel, Downey Junior restant pour le moment l’élément bankable de ses films ? Mais dans ces cas-là, arrêtez de lui écrire ses blagues, laissez-le en roue libre, il est bien plus drôle ainsi ! Joss Whedon se retrouve donc entre deux chaises (la volonté de préparer la phase 3, tout en ne mettant pas en danger les deniers de la firme). Alors, oui, l’idée d’ Age of Ultron n’était pas de faire un thriller politique comme l’avait brillamment réussi les Frères Russo en confrontant les idéologies HYDRA/SHIELD, c’est beaucoup trop tôt. Mais la campagne de publicité promettait un début d’affrontement d’idées entre Captain America et Iron Man, et le film n’en montre à peine qu’un aperçu. Décevant.


Cet Avengers : Age of Ultron tease aussi à merveille ce qui se passera dans la phase 3, et c’est d’autant plus excitant. Le plus fort étant que le réalisateur ne tombe pas dans la facilité parce qu’il dissimule le tout par petites touches et par divers effets, rendant le tout très agréable et non pas lourd. Civil War, Ragnarök, Black Panther, Doctor Strange, les Gardiens de la Galaxie 2… Tous les évènements importants y passent. D’autant que la scène post-générique prépare au grand combat final d’ Infinity War…


Excellent point cependant à souligner dans ce film : il a une construction très "JamesBondienne". Enquêtes et affrontements indirects tout au long du film, aux quatre coins du monde, qui augmente cet effet course poursuite et course contre la montre pour sauver la Terre. Et c’est aussi pour cela que le film est dense. Mais cela permet d’amener également un aspect vraiment judicieux, que l’on a pu voir dans The Dark Knight de Nolan : Depuis New York, les super-héros ont éclaté à la face du monde. Ils ont donc maintenant une responsabilité sur la population (et pas forcément américano-centrée), leurs actes ont des conséquences directes.


Concernant les prestations d’acteurs, ceux-ci restent dans la droite lignée de ce qu’ils avaient démontré en solo. Robert Downey Junior a puisé dans sa prestation dans Le Juge pour rendre son Tony Stark plus ambigu, le jouant à merveille. L’acteur permet magnifiquement de comprendre le cheminement dans la tête du Génie-Playboy, depuis Iron Man 2 où il refuse de transmettre ses travaux au Sénat Américain, à ce qui se passera dans la phase 3. Mauvais point cependant pour son armure Mark XLV (qu'il est loin le temps de la Mark I...), construite pour la bataille finale, qui a un rendu très power rangers à l’écran, qui tue l’effet très réaliste de ses grandes sœurs. Chris Evans poursuit dans son excellente lignée de Captain America : The Winter Soldier en prouvant à chaque instant qu’il est l’acteur parfait pour jouer Cap’, toujours droit dans ses bottes et dans son esprit, et nous offre quelques instants de bravoure et d’autres d’émotions à notre plus grand bonheur. Son uniforme dans cette épisode est des plus réussis, au niveau de sa tenue infiltration. Chris Hemsworth dans son rôle de Thor arrive à se débrider quelque peu et devient de plus en plus drôle, ce qui n’est pas un mauvais point, peut-être plus libéré par l'absence de son demi-frère Loki. Il tient son rôle de médiateur neutre et de protecteur à merveille au sein d’une équipe de Vengeurs qui commence à se fissurer.


Il en est de même pour Mark Ruffalo et son Hulk, dans un rôle moins effacé que dans le premier, beaucoup plus touchant. Il arrive parfaitement à comprendre son combat intérieur dans le plus serein des visages. Impressionnant. Scarlett Johansson fait sa Black Widow habituelle, quelque peu plus survoltée mais douce à la fois. Son gimmick de coiffure est ici parodié, puisqu’elle en change encore fréquemment. On regrettera que le réalisateur ait eu du mal à dissimuler sa grossesse sur certains plans. Mais il faut d’autant plus saluer sa prestation. Concernant Jeremy Renner, son Hawkeye est surprenamment le Vengeur le plus développé. Caution réaliste au milieu des « monstres », il remplit parfaitement son rôle avec une écriture un peu plus poussée et osée (qui fera hurler les puristes) et permet une certaine identification des spectateurs. La direction prise, quoique cohérente avec Avengers, ne l’est, certes pas du tout avec les comics (mais c’est une adaptation, il faut saluer le risque, Ultron était bien construit par Hank Pym, le premier Ant-Man, à la base...), mais pas vraiment non plus avec le reste de la phase 2, puisqu’il n’apparait dans aucun film solo…


Concernant les nouveaux arrivants, James Spader, quoique jouant un poil moins juste que dans les bandes-annonces où il était vraiment flippant, campe un Ultron, robot IA psychopathe, à la fois très mature mais très enfantin (il peut citer la Bible et siffloter l’air de Pinocchio dans la même minute). Difficile de passer après un Loki phénoménal, mais il remplit assez bien le contrat. Les jumeaux Maximoff, la Sorcière Rouge et Vif-Argent, sont campés par Elizabeth Olsen et Aaron Taylor-Johnson (qui incarne parfaitement le côté tête à claque nonchalante du personnage), que l’on retrouve ensemble avec plaisir après Godzilla et Captain America : The Winter Soldier. Difficile de s’intégrer dans un cast de niveau interplanétaire, mais ils jouent vraiment de manière très juste et ambiguë. On regrettera cependant leur accent russe un poil forcé, à la limite du racisme antirusse ! Vif-Argent n’aura pas d’énorme scène pour venir concurrencer celle immense de son alter-égo chez la Fox dans X-Men : Days of Future Past (mais c’était un non-objectif avoué de Whedon, ayant été pris de court par la concurrence), mais il est ici beaucoup plus travaillé et plus important dans l’histoire que le rôle bâclé par Brian Singer. Et son jogging Queshua n'est finalement pas si horrible à l'écran.


Parmi l’ensemble des personnages, une romance va se glisser. Si elle peut choquer les profanes, elle semble, en toute logique, dans la personnalité des personnages dans les comics, et il faut saluer le génie de Whedon d’y avoir pensé alors même qu’elle n’a jamais été réellement exploitée à l’écrit. Reste que la relation est encore un peu grossière dans l’écriture et trop rapide, mais c’est un défaut récurrent dans les grosses productions, et découle de toutes manières du coté très rythmé du film.


Pour finir, un petit point sur Joss Whedon semble nécessaire, puisque le film est son cadeau d’adieu à Marvel, quittant maintenant le navire, se disant exténué par la réalisation des Vengeurs. Il faut souligner qu’il a fait de très beaux progrès depuis Avengers dans la réalisation pure (même si elle n’égale pas encore celle des Frères Russo), le cadrage des scènes d’action étant plus que réussi, les effets spéciaux très réalistes (ce combat magnifique entre Hulk et l'Iron Buster...), et nous offre quelques trouvailles de mise en scène (Ultron copiant contre son plein gré Stark, il en est de même avec Thor pour un autre personnage, qui d'ailleurs, pour rester dans le flou, est superbement bien retranscrit via une prouesse technique). De même que la 3D, en plus d’être exceptionnelle, est très bien exploitée dans la réalisation, il ne fait pas de la 3D pour faire de la 3D. Il semble en plus que Whedon soit bloqué par Kevin Feige (producteur et garant de la continuité de l'Univers) dans sa marge de manœuvre sur le film. Pourtant, on ne peut pas s’empêcher de croire que le réalisateur n'en fait parfois qu'à sa tête sous prétexte qu’il part : il n’a pas à avoir peur des conséquences, puisque son film est de toutes manières calibré pour marcher, donc pourquoi se soucier de la continuité?


Il semble parfois totalement dépassé par sa création, sans faire de jeu de mot avec Ultron, d'autant que c’est justement lui qui en souffre le plus niveau incohérence. Mais il tue parfois les moments importants et dramatiques de son film via des cadrages en contre-plongée qui font plus séries télé que films à gros budget. Son traitement trop humoristique désamorce quelquefois ses scènes et effets dramatiques. Et pour le traitement d’Hawkeye, que je ne déplore pas, le spectateur peut avoir cette fâcheuse impression qu’il ne l’a fait que parce que Jeremy Renner s’était plaint après Avengers de ne pas avoir été exploité. Le même reproche est valable pour le devenir d'un des personnages, totalement absurde par rapport au fil de l'histoire, qui ne semble se justifier que par les problèmes de calendrier de l'acteur et de studios... Enfin, les liens avec la phase 2 sont extrêmement difficiles à trouver, et même lorsque que des évènements devraient avoir de l’importance sur son film (l’HYDRA encore une fois, mais aussi la guérison de Stark par exemple), il les évacue, n’en fait qu’à sa tête, donnant plutôt l’impression qu’ Avengers : Age of Ultron est un stand-alone… Dommage. Le passage de témoin aux frères Russo est prometteur et rassurant. Il faut cependant remercier Joss Whedon pour tout ce qu'il a permis au cinéma et aux supers-héros pendant son passage de show-runner chez Marvel, offrant de beaux moments d'anthologie et réussissant l'impossible grâce à un talent certain pour l'écriture, notamment dans l'art du décalage et du recul !


Avengers : Age of Ultron est donc un monstre, une machine qui va tout écraser sur son passage au sein du box-office. Il est calibré pour gagner. Il reste un excellent film de divertissement, démentiel, plutôt drôle, en met plein les yeux, complètement épique et joussif, et surtout tente autre chose que son grand frère qu’est Avengers. Il se veut plus profond, plus sombre, et le réussit plutôt bien. Le film est porté par d’excellents acteurs, avec en tête de lice Robert Downey Jr et Chris Evans, qui ont parfaitement compris la portée de leur rôle et joue avec à merveille. Le rythme est effréné, haletant, le spectateur parcoure la Terre entière en compagnie de ses héros préférés et voit leur impact réel dans le monde. Ultron fait plus que peur et réussi à ne pas tomber dans les facilités des IA au cinéma. Reste que plus de liens avec la phase 2 qui vient de s’écouler (et qui finira avec Ant-Man cet été) n’aurait pas fait tâche, et si Joss Whedon ne s’était pas concentré sur des éléments moins essentiels et avait développé de manière plus réfléchie les visions et personnalités de chacun des Vengeurs, il aurait pu préparer encore mieux la lourde tâche qu’attende l’équipe au cours d’une phase 3 dantesque. Ou devrais-je dire New Avengers... ?


Je suis resté très sévère avec le film puisque je n'ai pas vu l'entièreté de ce que je voulais voir et il laisse un goût amère sur certains points. Il demeure un très bon film, et avec le nombre important de faits qui s'y déroule (contrairement à Avengers) impose un deuxième visionnage. Non pas pour comprendre la portée du film, comme je peux régulièrement l'écrire ici, mais seulement pour voir TOUT ce qui s'y passe (d'autant que certaines scènes sortent vraiment de nul part...). Et on y retourne avec un grand plaisir.


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le 30 avr. 2015

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