Baby est orphelin, séparé de ses parents depuis un tragique accident de voiture qui lui a causé des acouphènes persistants, l’obligeant à écouter constamment de la musique pour noyer ce bruit incessant. Mélomane confirmé, le jeune homme est également un conducteur émérite chargé d’aider des braqueurs à échapper à la police. Lié à un mafieux local, Baby doit accomplir une dernière mission avant d’être libéré de ses fonctions. Une opération qui tournera au drame et mettra en péril la vie du héros.
Film d’action survolté, Baby Driver est une belle réussite lorsqu’on l’aborde du point de vue de son esthétique et de sa mise en scène. Edgar Wright (Shaun of the Dead, Scott Pilgrim) déploie tout son talent dans des scènes de course-poursuite impressionnantes caractérisées par une caméra nerveuse et fluide qui suit fidèlement les embardées spectaculaires de Baby. Un enchaînement de plans et de mouvements habilement menés qui se calquent sur la conduite virtuose du jeune prodige, tout cela sur une bande-son survoltée, concoctée avec soin par le compositeur Steven Price. Des titres qui se calquent parfaitement à l’œuvre et qui font des gestes des protagonistes une véritable chorégraphie, menée avec soin par le héros et chef-d’orchestre Baby, maître d’une multitude d’Ipods qui lui permet d’accomplir tous ses vols avec maestria. (...)
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