Chérie, devine qui vient ce soir ?
En ce mercredi 16 avril de l'an de grâce 2014, je suis désappointement devant mon cinéma même pas préféré, l'envie de me faire une toile est bien présente mais l'absence de vernissage à proximité et le triste écran affichant les films projetés ce jour me vendent moyen du rêve. Tant pis, on est entre potes et on va mettre notre cerveau en mode pause pendant une heure et demi, pas devant la grosse prod' ricaine à la mode, faut pas déconner, pas non plus devant un film de Kev'Adams, question de fierté, on va plutôt partir sur cette comédie qui, parait-il, a inondé la télé ces derniers semaines. Comme quoi, ça vaut la peine de ne pas avoir allumé la sienne depuis des mois.
Déjà, ça part mal à la sortie de la séance précédente, les gens ont tous des gueules d'enterrement, tandis qu'à coté de nous s'agglomèrent des prépubères en pagaille. Joie…
Une heure et demi passe…
Je ne vais pas tourner autour du pot, oui, j'ai souri, j'ai même ri mais, deux, trois gags mis à part, qu'est ce que c'est prévisible… Et puis tellement français avec ce côté socio-pathos qui doit obligatoirement être inséré avant la fin du film. Pour le reste, on est dans de la comédie trash américaine à la sauce française, les principaux codes de ce genre de films barrés sont respectés mais en version édulcorée, alcool, oui, sexe, un chouïa, drogues, entre-aperçues. Faudrait voir à pas trop choquer ou inciter les enfants dans la salle. Bon après, je ne suis pas un fan inconditionnel du trash mais on sent clairement l'influence de Projet X et Very Bad Trip et c'est dommage d'avoir l'impression que le film se retient.
Bref, on a donc à faire à un film finalement assez gentillet, qui fourmille de clin d'oeil à l'univers geek, le passage avec les karts est vraiment génial. Certes, c'est convenu par rapport à ce qui a été déjà fait de l'autre coté de l'Atlantique mais ça passe et le film atteint son objectif de nous détendre pendant une grosse heure sans qu'on s'ennuie. Même si on peut pinailler sur le jeu de certains acteurs, sur sa prévisibilité ou ses sentiments un peu niais, ça reste frais… par rapport à ce qui se fait d'habitude en France encore une fois.