Evidemment, c’est très américain, assez pompeux, et totalement prévisible. Les scènes au ralenti, la musique fédératrice, la loyauté de ces soldats du feu américains et la grande scène d’action finale (avec 4 pompiers pour éteindre une usine de produits toxiques en flammes…) font de ce film un produit aux normes de l’industrie du cinéma hollywoodien.
Pourtant, une chose intéressante émerge : le feu. Le film le présente d’une manière plutôt poétique, comme un organisme vivant, en proie à des besoins pour survivre, et doté d’une volonté qui lui est propre. Les scènes où le feu se tapie dans l’ombre, tel un démon sournois désireux de satisfaire les plus infâmes desseins sont bien faîtes, et la médiocrité de certains acteurs est racheté par Robert De Niro d’une part, et Donald Sutherland d’autre part, excellent en pyromane malsain et terrifiant.