Enfermé 35 ans entre 4 murs de béton, dans cette atmosphère froide et austère, avec pour seuls compagnons sa mère et Jésus. Bubby reste un enfant, un grand enfant dont la pensée et la parole sont dirigées par les ordres de sa matriarche. Jusqu'au jour où Pop ressurgit de nulle part et chamboule l'existence de Bubby.
En lisant le synopsis, je n'avais aucune idée de ce sur quoi je tomberai, le trailer ne m'a d'ailleurs quasiment rien spoilé (ce qui n'est pas monnaie courante). L'ambiance est très glauque jusqu'à ce qu'on s'habitue au monde de Bubby, entre sa mère incestueuse et les joueurs de corne-muse, je ne peux pas mentir en disant que ce film m'a surpris à chaque minute. J'ai ri, j'ai eût quelques "ooh" de dégoût et de tristesse (cat!). Durant les moments de grande rigolade, j'ai pu rajouter quelques phrases cultes à mon répertoire : entre le joueur d'orgue qui blasphème pendant 10 minutes, les insultes au commissariat et les ordres du pop, il y a de quoi faire.
Au final, je me suis prise d'affection pour ce petit être innocent qui n'hésite pas à balancer "tiny tits" à la face des trop maigres et qui par ailleurs est doté d'un sacrée goût pour la musique punk, je le prêterai volontiers comme parolier à certains artistes, dont je tairai le nom (Bie...).
En bref, Bad boy Bubby, à voir !